Chaque année, àl'approche du Nouvel An lunaire, le Têt, des femmes d'affaires vietnamiennes deBelgique arrangent leur travail, préparent des spécialités culinaires vietnamiennesdu Têt pour compenser leur nostalgie.
En tant quedirectrice de Vietnam Export Company (VINAMEX) à Bruxelles, Nguyên Thi Minh Liênest toujours occupée. Elle doit chercher à équilibrer entre son boulot et sapropre famille. En été 2021, VINAMEX a fait écho en important du litchi vietnamienet les introduit dans des supermarchés belges comme Carrefour et Spars. C’estla première fois que ces fruits tropicaux de l’origine vietnamienne sontprésents sur les étagères de ces supermarchés.
« Attachée ànotre pays natal, j’efforce toujours importer des fruits tropicaux vietnamienscomme dracontomelon, œil du dragon, goyave, durian… pour servir la communautévietnamienne en Belgique et faire découvrir aux clients belges de merveilleuxfruits tropicaux vietnamiens », confie Minh Liên.
Tellement occupée,mais à l'occasion du Nouvel An lunaire, cette femme originaire du Sud duVietnam prend le congé pour s’occuper de sa famille. Elle veut apporter uneatmosphère du Têt dans sa famille pour que ses enfants se souviennent toujoursde la patrie de leurs grands-parents et parents, le Vietnam bien-aimé.
Minh Liên confieque même si elle vit en Belgique depuis plus de 20 ans, le jour de l'An esttoujours sacré pour sa famille. Le soir du réveillon, son mari et elle amènentleur deux fils à l'église permanente de la communauté vietnamienne à Bruxellesoù ils participent aux mœurs de de bienvenue du nouvel an lunaire. « Lorsde cette cérémonie, nous accueillons les bourgeons comme la tradition duVietnam. Le prête nous offre des étrennes qui sont des vœux du Nouvel An duDieu. Le lendemain, c’est-à-dire, le Jour de l’An, on téléphone à mes parentset beaux-parents au Vietnam pour leur souhaiter santé et bonheur. Par cettemanière, on e apprend à ses enfants à mémoriser la culture vietnamienne »,raconte Liên. Par conséquent, ses deux fils âgés respectivement de 12 ans et 9ans, parlent couramment le vietnamien bien qu'ils soient nés et aient grandi enBelgique. Les enfants comprennent que le Têt est l'occasion la plus importantede l'année pour la famille.
Le 29 janvier,toute la famille de Minh Liên et ses amis, anciens étudiants vietnamiens enBelgique, se réuniront au « Village universitaire » àLouvain-La-Neuve (à environ 30 miles de Bruxelles). L’occasion pour lacommunauté vietnamienne de cette région d’emballer du banh chung. L'épidémie du COVID-19 qui sévit depuis deuxans a empêché les gens de se voir. Faire du banh chung ensemble pour inhaler lesodeurs des feuilles de dong, des haricots, du riz, du poivre... mêlées rappelantà chacun la nostalgie, la valeur de la famille et des retrouvailles.
Promotion de la cuisine vietnamienne
Quant à NguyênThi Minh Thu, propriétaire du supermarché Spars dans la région de Zonhoven, àprès de 200 km de Bruxelles, une zone néerlandophone où très peu d'Asiatiquesvivent, le Nouvel An lunaire est plus sacré que jamais. Ayant son mari belge etdes enfants belgo-vietnamiens, cette femme originaire de la banlieue de Hanoï gardetoujours les coutumes vietnamiennes dans sa famille.
Lors des années précédentes, lorsqu'il n'y avait pas d'épidémie, à chaque fête du Têt, sa famille retournait au Vietnam pour une retrouvaille avec ses parents. Ses quatre filles adorent le banh chung et comprennent la coutume vietnamienne selon laquelle, pendant la fête du Têt, elles doivent rendre visite et souhaiter la bonne santé à leurs proches. Depuis deux ans, le COVID-19 a empêché les pas de sa famille. Alors, Minh Thu commande quelques banh chung, cuisine des plats vietnamiens, brûle des encens pour les âmes de ses grands-parents, puis toute la famille se trouve à la table pour fêter le Têt.
Débutant en 2016avec le premier restaurant Hanoï Station, Hông Hai en a jusqu'à présent ouvert quatresous le même enseigne à Bruxelles, toujours bondés de clients. Hanoi Stationest devenue une enseigne de street food célèbre dans la capitale belge. Lacuisine vietnamienne s’envole donc plus loin.
L'Année du Tigreapproche, les femmes d'affaires vietnamiennes en Belgique souhaitent toutes quel'épidémie soit bien maîtrisée afin qu'elles puissent retourner au Vietnam avecleur famille à chaque Têt, que la communauté vietnamienne en Belgique puisseorganiser des événements, célébrer le Nouvel An traditionnel pour aider lesjeunes générations à mieux comprendre les us et coutumes et contribuer àpréserver l'identité culturelle du peuple vietnamien.- Vietnamplus