Le secrétaire du comité central du Parti populaire révolutionnaire lao, Cheuang Sombounkhanh, a exhorté à redoubler d’efforts pour assurer que la croissance économique du pays soit de l’ordre de 8% par an, a rapporté l’Agence de presse lao (KPL).

Il faudra tout d’abord régler les mécanismes et les méthodes de travail dans l’administration de l’Etat et dans la gestion socio-économique qui retardent actuellement le développement national, a-t-il recommandé lors d’une conférence de presse.

Le pays devra créer des conditions favorables aux entrepreneurs. La mobilisation de fonds publics sera de 32 à 33% du PIB. L’investissement intérieur du pays devra couvrir entre 10 et 12% du taux d’investissement total. L’aide officielle étrangère devra représenter 20 à 22%. L’investissement privé national et international devra être de 52 à 55% et le crédit bancaire de 13 à 15%.

L’économiste auprès de la Banque mondiale, Kèomanivone Phimmahaxay, a estimé le 2 juillet à Vientiane que le développement économique du Laos cette année sera stimulé par divers secteurs dont : l’hydroélectrique, la construction, l’industrie de transformation et les services.

Néanmoins, les besoins intérieurs dans la consommation et l’investissement continuent de faire pression sur l’équilibre d’acquittement avec l’étranger, a précisé l’économiste cité par la KPL.

Elle a rappelé que le dernier rapport économique dressé par la Banque mondiale avait indiqué que le développement économique, le budget et les secteurs principaux avait fait preuve d’efficacité et de transparence, notamment dans les revenus obtenus par le secteur minier, y compris les dépenses du gouvernement dans le domaine sanitaire.

Le rapport a indiqué d’autre part que l’entrée à l’OMC du Laos, en février dernier, constitue un pas important dans la construction des bases économiques et l’amélioration de l’administration basées sur les règlements et représentent les efforts dans la transformation des ressources naturelles.

Concernant le déficit budgétaire, Kèomanivone Phimmahaxay a prédit qu’il va augmenter cette année dû à l’augmentation des salaires des fonctionnaires ; les bourses et le développement des revenus globaux du gouvernement seront ralentis.

Parallèlement au développement économique, l’investissement devrait augmenter et permettre d’améliorer les dépenses sociales notamment dans les domaines sanitaire et éducatif, afin de promouvoir le développement des ressources humaines, a-t-elle conclu. - VNA