Les croissances deséconomies de la région Asie-Pacifique ne seront pas homogènes. LeMyanmar devrait connaître un taux de 8,3 %, l'Inde, de 7,5 %, la Chine,de 6,8 % et le Japon, de 1 %. Toutefois, les économistes du FMI sontinquiets d'un possible ralentissement de la croissance économique si lesdécideurs politiques de la région ne mènent pas à bien les réformesnécessaires.
Le Japon, 3e économie du monde, a présentédes signes de relance en 2014, et selon le FMI, la croissance resteramodeste cette année, mais son économie s'améliorera avec des mesuresrigoureuses en vue d'augmenter la productivité.
En dépitdu tassement de sa croissance, la Chine demeure un moteur de lacroissance mondiale. Le directeur du Département Asie-Pacifique du FMI,Changyong Rhee, apprécie les réformes qui rendent l'économie chinoiseplus performante en augmentant la consommation intérieure, endéveloppant les services, le commerce et l'investissement. Uneapplication complète de ces réformes permettrait d'augmenter les revenusde la Chine de 5 % en 2020.
La croissance économiquedans la région Asie-Pacifique était de 5,5 % en 2014, soit en deçà deson niveau de 5,9 % en 2013. Le FMI prévoit un taux de 5,5 % en 2016.-VNA