Le professeur-Docteur Ka Mathul, chef du Département des relations internationales de l’Institut des relations internationales du Cambodge. Photo: VNA Le général Lê Duc Anh a participé aux résistances anti-française et anti-américaine, et était commandant des forces des soldats volontaires vietnamiens au Cambodge durant la guerre de défense de la frontière Sud-Ouest, a-t-il rappelé.
Selon lui, grâce à l’aide du Vietnam, en particulier du général Lê Duc Anh, le Cambodge avait établi le 12 mai 1978 dans la commune de Long Giao, district de Câm Binh, province vietnamienne de Dông Nai son Unité 125, prédécesseur des forces armées de solidarité pour le salut national du Cambodge.
Les soldats vietnamiens bien exercés et le talent militaire du général Lê Duc Anh aidant, le Cambodge est sorti du génocide, a entamé sa reconstruction après la victoire du 7 janvier 1979, a indiqué le professeur-Docteur Ka Mathul.
Durant les les jours qui s’ensuivaient, les agences et organisations khmères rouges étaient complètement dissoutes, mais les forces armées khmères rouges ne s’étaient pas encore désagrégées. Elles auraient fait leur retour et provoqué un deuxième massacre sanglant si le gouvernement vietnamien, le général Lê Duc Anh avaient décidé de retirer les troupes du Cambodge, a-t-il déclaré.
La présence des soldats volontaires vietnamiens a donc aidé à défendre et à consolider le nouveau gouvernement cambodgien, à protéger les biens et la vie des Cambodgiens, à redresser et à développer le Cambodge, a-t-il affirmé.
Le roi du Cambodge Norodom Sihanouk (3e à droite) reçoit le président Lê Duc Anh (2e à gauche) lors de sa visite officielle au Cambodge en août 1995. Photo : VNA
Le professeur-Docteur Ka Mathul a également fait savoir que le Premier ministre Samdech Techo Hun Sen se souvient toujours des services rendus au Cambodge par le général Lê Duc Anh et les soldats volontaires vietnamiens.