Le "cốm" du village de Mê Tri

Pour les hanoiens, le côm (riz gluant jeune en granules aplatis) est un cadeau particulier de l’automne. Le village de Me Tri est spécialisé depuis des siècles dans cette spécialité.
Le "cốm" du village de Mê Tri ảnh 1On peut faire du côm quand les graines de riz commencent à arriver à maturité.
Le "cốm" du village de Mê Tri ảnh 2Selon les explications de maîtres dans l’art de préparer cet encas, les graines dont l’écorce reste encore verte sont vannées pour éliminer les graines creuses et ne garder que les meilleures.
Le "cốm" du village de Mê Tri ảnh 3Chaque année, des villageois de Me Tri produisent le côm selon le calendrier des riziculteurs: entre les deuxième et quatrième mois lunaires et entre les septième et dixième mois lunaires.
Le "cốm" du village de Mê Tri ảnh 4Première étape de la production du côm.
Le "cốm" du village de Mê Tri ảnh 5Les grains sont lavées et laissées à sécher...
Le "cốm" du village de Mê Tri ảnh 6...avant d’être torréfiées dans une poêle en fonte sur un four au charbon de bois pendant environ deux heures.
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Le "cốm" du village de Mê Tri ảnh 8Une fois légèrement refroidies, elles sont ensuite pilées dans un mortier.
Le "cốm" du village de Mê Tri ảnh 9Durant le pilage, on cherche à éliminer les balles jusqu’à obtention de graines vraiment liantes.
Le "cốm" du village de Mê Tri ảnh 10Le prix du côm vendu au village de Me Tri varie entre 160.000 et 180.000 dongs le kilogramme
Le "cốm" du village de Mê Tri ảnh 11La vendeuse enveloppe dans une feuille de lotus une quantité allant de 100-200 grammes jusqu’à un kilo.
Le "cốm" du village de Mê Tri ảnh 12Le produit fini doit être obligatoirement enveloppé afin qu’il ne sèche pas et ne perde pas sa couleur verte. Le parfum du côm et celui des feuilles de lotus fraîches se marient bien, donnant une saveur particulière au côm de Hanoï.
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