L’ASEAN devrait accueillir de nouveaux flux d’investissement hinh anh 1Photo d'illustration : VNA

 

Hanoï (VNA) - L'Asie du Sud-Est a été mentionnée comme le lieu où l'industrie financière sud-coréenne devrait renforcer sa présence ces trois prochaines années pour réaliser le grand plan du pays de devenir un centre financier international.

Selon la Commission sud-coréenne des services financiers (FSC - Financial Services Commission), l'expansion dans les pays de l'ASEAN est l'une des trois stratégies majeures du cinquième plan directeur d'un pôle financier, qui devrait être réalisé entre 2020 et 2022.

« En tant que cible de notre stratégie outbound, l'économie émergente de l'ASEAN a reçu une attention croissante", a déclaré la FSC dans un communiqué de presse. « Parmi les 27 succursales étrangères que les sociétés financières sud-coréennes ont créées l'année dernière, 13 étaient situées dans des pays  de l'ASEAN, tels que le Vietnam, l'Indonésie et Singapour."

L'Indonésie et Singapour dominent actuellement la collecte de fonds de capital-risque (CR) en Asie du Sud-Est, malgré un rythme de collecte de capitaux plus lent au premier trimestre de cette année. L'Indonésie a levé 161 millions de dollars au premier trimestre tandis que Singapour est arrivé en tête avec 865 millions de dollars sur la même période, selon un récent rapport de Deal Street Asia.

Ce rapport, intitulé « Southeast Asia’s VC Fund: Q1 2020 Review » (Fonds de capital-risque de l’Asie du Sud-Est : examen du premier trimestre 2020), indique que les fonds de capital-risque axés sur l’Asie du Sud-Est étaient armés d'un capital engagé d'environ 5,8 milliards de dollars, selon les données des fonds de capital-risque qui avaient atteint leur clôture finale au cours des quatre derniers trimestres.

Au-delà des fermetures de fonds, 53 sociétés de capital-risque étaient sur le marché pour lever 8,4 milliards de dollars pour les fonds axés sur l'Asie du Sud-Est, dont environ 30% ont été garantis.

Le Japon, quant à lui,  entend lancer un programme pour ceux qui cherchent à déplacer la production vers l’Asie du Sud-Est. Ce programme d’un montant de 23,5 milliards de yens (220 millions de dollars) est intégré dans un budget supplémentaire, compilé pour compenser les effets dévastateurs de la pandémie du COVID-19.

Selon un officiel du ministère japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie, avant le COVID-19, la demande d’établir des usines de production dans la région de l’ASEAN a augmenté au sein du milieu des affaires du Japon. -VNA