La Thaïlande face au risque de violence croissante
Lors d'une rencontre avec la presse, le vice-Premier ministre,
également directeur du Centre pour l'Administration de la paix et de
l'ordre de la Thaïlande (CAPO), a exprimé son inquiétude concernant le
risque de conflits entre les forces partisans et antigouvernementales
dans le cas où la Premier ministre Yingluck Shinawatra serait destituée
en mai prochain à cause des accusations contre elle.
Yingluck Shinawatra est accusée d'avoir violé la Constitution en
décidant de transférer Thawil Pliensri de son poste de secrétaire
général du Conseil national de la sécurité (NSC) en 2011. L'opposition
estime que la mutation de Thawil Pliensri avait été faite au bénéfice du
Parti au pouvoir, le Puea Thai.
Yingluck Shinawatra est confrontée à une autre accusation concernant un programme d'assistance aux riziculteurs.
Vendredi, la police thaïlandaise a arrêté Sakoltee Phattiyakul, l'un
des leaders du mouvement antigouvernemental, pour avoir organisé des
manifestations et perturbé l'ordre social. Cependant, quelque heures
après son arrestation, il a été libéré avec une caution de 600.000 bahts
(environ 18.600 dollars).
Au Sud, vendredi soir, une
attaque à la bombe a tué trois policiers et blessé une vingtaine de
personnes dans la province de Pattani. -VNA