Hanoi (VNA) – Alors que le Vietnam est sur le point de rejoindre le groupe des pays à revenu intermédiaire supérieur et poursuit l’objectif de devenir un pays développé et à revenu élevé d’ici 2045, la rénovation continue des institutions économiques devient plus urgente que jamais.

La reforme des institutions economiques, cle pour devenir un pays a revenu intermediaire superieur hinh anh 1Le docteur Fred McMahon de l'Institut Fraser du Canada lors du séminaire. Photo : VGP

Ce sont les contenus abordés lors du séminaire placé sous le thème « Rénovation des institutions économiques au Vietnam, en vue de devenir un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d’ici 2030 » tenu le 1er mars à Hanoi.

Le professeur Pham Hông Chuong, président de l’Université nationale d’Économie, a déclaré qu’après plus de 30 ans de dôi moi (Renouveau), le Vietnam était devenu une économie largement intégrée au monde.

Le pays a continuellement construit et ajusté son système juridique pour se conformer aux accords de libre-échange qu’il a signés, a noté Pham Hông Chuong, ajoutant qu’une série de lois ont été modifiées pour faciliter l’investissement et les activités commerciales des personnes et des entreprises.

Les efforts ont porté le revenu par habitant du pays d’environ 200 dollars en 1990 à 3 590 dollars en 2021, comme l’a rapporté la Banque mondiale, a fait savoir Pham Hông Chuong, soulignant que si le pays peut éviter le "piège" des faibles revenus, il pourrait devenir un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d’ici 2030.

Pham Hông Chuong a également souligné un certain nombre de lacunes dans le fonctionnement actuel de l’économie de marché vietnamienne, notamment des problèmes de protection de la propriété intellectuelle et le chevauchement des documents juridiques.

Il a souligné que la réforme des institutions économiques est la clé des réalisations du développement économique.

Selon Pham Hông Chuong, depuis 2011, le gouvernement a constamment réformé l’institution de l’économie de marché en donnant la priorité à la stabilité macroéconomique, à l’amélioration de l’environnement des investissements et des affaires et au renforcement de l’intégration internationale, ce qui a abouti à une économie saine.

Les réserves de devises étrangères restent élevées, tandis que le ratio de la dette publique au PIB est faible, et que les investissements étrangers et le chiffre d’affaires des importations et des exportations n’ont cessé d’augmenter au fil des ans, a ajouté le professeur Pham Hông Chuong.

Le docteur Fred McMahon de l’Institut Fraser du Canada a déclaré que le Vietnam avait enregistré une croissance annuelle élevée de 6 % au cours des 10 dernières années. Afin de maintenir une croissance élevée même après être devenu plus riche, l’économie du pays doit devenir plus compétitive, déclaré Fred McMahon.

Dinh Tuân Minh, directeur du Centre de solutions basées sur le marché pour les questions sociales et économiques (MASSEI), a déclaré que le Vietnam se rapprochait du groupe des pays à revenu intermédiaire supérieur en termes d’indices de composants tels que l’échelle du gouvernement, le système juridique et la propriété, et la gestion du crédit, du travail et des entreprises. Cependant, le pays a encore un long chemin à parcourir dans d’autres indices tels que la bonne monnaie et le commerce international.

Dinh Tuân Minh a fait un certain nombre de suggestions sur la réforme des institutions économiques sur la base des critères de facilitation économique mondiale.

Il a dit qu’il est nécessaire de revoir les barrières non tarifaires, le dédouanement, la transparence et la stabilité, tout en restant persistant dans la réforme administrative des douanes, et en continuant à revoir les réglementations sur le contrôle des capitaux dans les procédures obligatoires. – NDEL/VNA