La premiere bibliotheque polyvalente pour enfants au Vietnam hinh anh 1D’une superficie de 240 m², cette bibliothèque est un établissement réservé aux enfants de 3 à 13 ans.

Hanoi (VNA) - Pour la première fois, les enfants de la capitale ont à leur disposition un espace culturel multilingue adapté à leur âge. Il s’agit de la Bibliothèque culturelle pour enfants du Vietnam, située au 31, rue Tràng Thi, à Hanoï.

"Dans un monde où les capacités intellectuelles jouent un rôle déterminant, de plus en plus de bibliothèques pour enfants voient le jour sur la planète. L’accès au savoir, la découverte d’autres cultures, l’acquisition de compétences concernant la lecture et l’écriture, ainsi que l’apprentissage continu sont des sujets prioritaires dans la société actuelle", a déclaré Kiêu Thuy Nga, directrice de la Bibliothèque nationale, qui est responsable de la Bibliothèque culturelle pour enfants. Cet établissement vise à permettre aux petits de prendre l’habitude de lire, et d’enrichir leurs connaissances pour faciliter leur apprentissage de la vie.

Première du genre à ouvrir au Vietnam, cette bibliothèque propose divers services. On y trouve des livres multilingues, au nombre de plus de 2.000 au total, auxquels s’ajoutent de nombreux documents audio ou vidéo. Des ordinateurs, avec accès à Internet, sont aussi mis à disposition. 

La Bibliothèque culturelle pour enfants, qui s’étend sur une superficie de 240 m², est un projet de la Bibliothèque nationale du Vietnam, en coopération avec le Fonds sud-coréen d’assistance à la coopération culturelle internationale (ICF). "Au Vietnam, les espaces culturels pour enfants sont encore trop rares. En plus, lorsque l’on parle de bibliothèque, on pense que c’est seulement un endroit pour lire. Mais le potentiel de ce genre de lieu est encore plus important. C’est d’aider les enfants à grandir. C’est la raison pour laquelle nous avons tenu à leur aménager un espace réservé où ils peuvent lire, écouter de la musique, regarder des documentaires ou s’amuser", a fait savoir Yoon Kwang Shik, secrétaire général de l’ICF. -CVN/VNA​​​