Selon l'Organisation internationale ducacao (OIC), le marché mondial connaît actuellement la plus longuepériode de pérurie depuis ces cinq dernières décennies. Selon lesprévisions, la production de fève de cacao en 2014 devrait diminuer de150.000 tonnes.
La demande croissante a poussé le prixdu cacao en mars à son plus haut niveau depuis deux ans et demi avec1.896 livres sterling (3.183 dollars) la tonne à Londres et 3.031dollars à New York.
Actuellement, la plupart des champsde cacao se situent le long de la côte ouest de l'Afrique où de nombreuxagriculteurs vivent sous le seuil de la pauvreté. La majorité desproducteurs sont des personnes âgées et leurs descendants ne veulent pass'attacher à ce métier en raison de faibles revenus. Par conséquent,des mesures de soutien aux producteurs sont nécessaires, selon lesexperts.
Le groupe multinational Mondelez International,un fabricant de confiseries, produits alimentaires et boissons s'estengagé à investir plus de 400 millions de dollars pour atténuer la crisedu cacao. Dans 10 ans, il envisage de verser des millions de dollars auGhana, en Côte d'Ivoire, en Indonésie, en Inde et en Dominique pouraméliorer les conditions de vie des producteurs locaux.
La pénurie mondiale de cacao, cependant, présenterait des opportunités pour le Vietnam.
Selon le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, leVietnam compte actuellement 25.000 ha de cacaotiers, la plupart dans lesHauts Plateaux du Centre (Tay Nguyen), le Nam Bo oriental et certainesprovinces du delta du Mékong. Le pays projette de porter la superficie à35.000 ha en 2015 avec une production de 26.000 tonnes, et à 50.000 haen 2020, pour 52.000 tonnes.
Avec ses potentiels, leVietnam pourrait devenir l'un des premiers exportateurs mondiaux.Cependant, il faudrait que le gouvernement s'engage à investir et àélaborer des stratégies de développement à court, moyen et long termes,et définir des politiques pour le développement de la production. -VNA
Les grandes manœuvres s’accélèrent dans le domaine des infrastructures
Le gouvernement fait des grands chantiers d’infrastructures une priorité nationale absolue, avec une ambition claire: créer l’élan nécessaire pour propulser le pays dans une nouvelle ère de développement. Cette stratégie s’articule autour de trois axes majeurs, dont le développement des infrastructures occupe une place centrale.