En 2011, le pays comptait plus de 362.000hectares d’anacardiers. Le secteur a atteint un chiffre d'affaire àl’exportation de près de 1,4 milliard de dollars, soit le double parrapport à 2007, faisant du Vietnam troisième exportateur mondial de noixde cajou.
Cependant, depuis le débutde l’année, les entreprises du secteur ont dû importer 80.000 tonnes denoix de cajou brute, chiffre qui devrait s’établir à 300.000tonnes pour toute d’année, selon Nguyen Thai Hoc, président del’Association des producteurs de noix de cajou du Vietnam (Vinacas) etdirecteur de Donafood.
La province de Binh Phuoc – qui compte les plus grandes surfaces d’anacardiers du pays - recense 230entreprises de ce secteur ayant une demande totale de 600.000 tonnes denoix de cajour brute. Or, la production locale est estimée à 200.000tonnes. C’est pourquoi, elles doivent importer.
La grave pénurie de noix de cajou s’explique notamment par le reculdes surfaces d’anacardiers, au profit de l'hévéa jugé plus rentable.L'actuelle superficie réservée aux anacardiers du pays a été réduite deplus de 77.000 ha en comparaison avec 2007 et le volume de cajou brutdans le pays ne répond qu’à 50% des besoins.
Selon la planification globale de ce secteur jusqu'en 2020, lasuperficie d'anacardiers sera d'environ 400.000 hectares. De plus, ilest nécessaire d’appliquer les progrès techniques et technologiques afind’augmenter la productivité et la qualité ainsi que minimiser l'impact des insectes ravageurs, a proposé Vinacas.
Vinacas a établi une grande zone d'anacardiers, de 200.000 ha, dans laprovince de Binh Phuoc, et créera des zones de traitement des matièrespremières dans d'autres localités telles que Dong Nai, Dak Lak, Gia Lai,Ba Ria-Vung Tau, Long An… - AVI
Accélération du projet de connexion routière dans les provinces montagneuses du Nord
Le projet de connexion routière des provinces montagneuses du Nord, approuvé par le Premier ministre, comprend deux axes d’une longueur totale d’environ 200 km. Les travaux s’attachent actuellement à lever les obstacles liés à la libération des terrains (compensation foncière) afin d’assurer l’objectif de mise en service prévue d’ici au 30 juin 2026.
Ce projet est destiné à ouvrir de nouvelles perspectives de développement économique, touristique et commercial pour l'ensemble de la région Nord-Ouest.