Fidèles à la tendance observée en2010, les fusions et acquisitions (M&A) dans le secteur immobiliercontinuent leur envolée et sont légion, le secteur étant animé par ungrand nombre de fusac et un montant toujours plus élevé dans ce type detransactions.
Selon Troy Griffiths, un expert de lacompagnie Savills Vietnam, la demande insistante de fonder rapidementdes fonds de mobilisation des capitaux formulée par des investisseursqui disposent de réserves foncières importantes mais qui éprouvent desdifficultés à accéder au capital est à l'origine de l'augmentation dunombre de M&A.
Dang Xuan Minh, directeur de l'AVMVietnam, société de recherche et de conseil dans les fusions etacquisitions, a déclaré que ce phénomène provenait de l'essor du marchéces dernières années, avec le prix en hausse des biens immobiliers etune quantité considérable de fonds versée dans ce secteur.
"Les fusac est un outil efficace pour promouvoir la croissance desrevenus, la restructuration et la sélection des investisseurs les pluscompétents pour mener à bien les projets", a dit M. Minh, ajoutantqu'avec leurs capitaux importants, les fonds d'investissement,entreprises étrangères et groupes privés seront avantagés dans lesM&A.
Depuis le début de cette année, le marché del'immobilier a connu une série d'affaires de M&A comme l'acquisitionpar la société par actions du tourisme Thien Minh, d'une chaîne de sixhôtels et resorts de Hong Kong EEM Victoria d'une valeur évaluée à 45millions de dollars, la cession par la société Vinaland Limites detoutes ses actions dans un projet de développement du logement à unpartenaire vietnamien (10,9 millions de dollars).
Le 9juin prochain, le journal ''Vietnam Investment'' et la compagnie AVMVietnam organiseront à Hô Chi Minh-Ville un forum M&A Vietnam 2011sur le thème ''Le bon moment pour agir". Un séminaire sur la stratégieM&A et une exposition pour présenter les entreprises et lesopportunités d'investissement seront également prévus lors de cetévénement.- AVI
Le Vietnam durcit les règles sur le commerce de l’or et des devises étrangères
Les infractions plus graves sont passibles d’amendes de 140 à 180 millions de dôngs, notamment le commerce de lingots d’or par l’intermédiaire d’agents agréés, le non-respect des règles de gestion des positions en or, l’importation ou l’exportation de bijoux et de matériaux en or en dehors des secteurs d’activité déclarés, la production ou le commerce de bijoux sans les conditions requises, ou la transformation de bijoux sans enregistrement d’entreprise.
