En plus des cas confirmés, 1000 autres personnes sont soussurveillance médicale puisqu'elles auront été exposées au risque decontamination, même si la transmission d'homme à homme n'a pas étéétablie, a expliqué le porte-parole de l'OMS, Glenn Thomas, lors d'uneconférence de presse à Genève.
En attendantl'identification de la source du virus, d'autres infections sontattendues dans d'autres régions de Chine. Jusqu'à présent le virus a,selon le porte-parole, uniquement été détecté dans six provinces à l'estdu pays. L'OMS a renforcé sa vigilance face aux mutations éventuellesdu virus qui permettraient une transmission d'homme à homme.
L'équiped'experts est composée de membres du personnel de l'OMS, d'expertsd'Australie, de l'Union européenne et des Etats-Unis. Elle se rendra enChine à la fin de cette semaine pour examiner les sources et lesréservoirs du virus, ainsi que la transmission d'animal à humain.
M. Thomas a rappelé que dans certains cas, des personnes contaminées se sont rétablis.
Deson côté, le porte-parole de l'Organisation des Nations Unies pourl'alimentation et l'agriculture (FAO), Silvano Sofia, a indiqué que lescapacités de rendre un diagnostic était en phase d'être renforcés et quejusqu'à présent le virus avait été retrouvé dans des poules, despigeons, des canards et des cailles et dans leur habitat.
LaFAO travaille avec les autorités chinoises pour développer une analysede toute la filière de la volaille afin de retrouver l'origine du viruset identifier les exploitations infectées. - VNA