Les voitures bas degamme importées de Chine et d’Inde dans l’ambition de dominer le marchégrâce à leur prix modique se retirent sans bruit du Vietnam, tandis quela vente de voitures de luxe progresse avec l’arrivée de modèles haut degamme de plusieurs dizaines de milliards de dôngs. Il y asix ans, le Vietnam a vu l’arrivée de voitures à bas prix importées deChine sous les marques Cherry, Lifan et BYD. Les importateurs, qui ontdépensé beaucoup en publicité, ont cru au succès de ces produits. Maisdeux années après, ils se sont découragés devant les difficultés, que cesoit en termes de développement de leurs réseaux de vente comme deservices après-vente, ainsi que devant la baisse de leur chiffred’affaires. En effet, les voitures de 180 millions à 300millions de dôngs ne sont pas prisées, malgré un bon design, car lesclients vietnamiens privilégient toujours la qualité. La plupart d’entreeux considèrent la voiture comme un bien plutôt qu’un moyen detransport. Ils choisissent donc une marque célèbre afin de pouvoirrevendre leur véhicule à un meilleur prix. C’est ainsi queces marques de Chine, d’Inde ou de République de Corée ont échoué auVietnam, et c’est aussi la raison pour laquelle la célèbre marque bas degamme Tata Nano n’ose tenter l’aventure. Il y a deux ans, unimportateur vietnamien avait annoncé l’importation de quelques modèlesde Tata, mais finalement, rien ne s’est concrétisé. Les voitures de luxe toujours en vogue
Un modèle du constructeur BMW en exposition au Salon de l'automobile du Vietnam.
Lesegment du haut de gamme est de plus en plus animé. Le nombre demarques célèbres ne cesse d’augmenter. En 2014, pas moins de quatregrandes marques, Bentley, Jaguar, Infiniti et Mini, sont arrivées auVietnam. Un représentant du distributeur exclusif d’Audiindique que cette marque bénéficie d’une forte croissance de ses ventesdepuis cinq années consécutives, avec pas moins de 30% en 2014.Récemment, son adversaire Mercedes a annoncé avoir vendu tous sesexemplaires de GLA et C-Class nouvelle. Dans un récent salon del'automobile au Vietnam, il en a vendu plus de 560 voitures de luxe. Endehors des distributeurs officiels, les clients ont d’autres choixgrâce à l’assouplissement des conditions d’importation de voitures. Lesreprésentants de marques de luxe sont pleins d’espoir compte tenu despotentiels du marché vietnamien, notamment avec la suppression de lataxe d’import des voitures au sein de l’ASEAN en 2018. -CVN/VNA