L’acquisition et l’utilisation d’une moto sont ancrées dans les mœurs àHanoi, les usagers sont peu disposés à changer leur acte de circulationbien qu’ils soient très inquiets de la sécurité et des conditionsd’environnement et d’autres de circulation, selon une étude de la Banquemondiale (BM).
L’étude a été communiquée lors duséminaire organisé par le Comité national de la sécurité de lacirculation, la BM et l’Association des producteurs de motocyclettes duVietnam, l’Association des constructeurs de motocyclettes du Vietnam(VAMM).
Le taux d’acquisition de deux-roues apresque triplé entre 2003 et 2009 dans les pays de l’Asie du Sud-Est.L’effet de la motorisation et de la possession d’une moto estparticulièrement visible dans les villes vietnamiennes, a constaté DavidSpice, chef de l’équipe chargée de l’étude de la BM
Les usagers de deux-roues se rendent compte que les transports encommun, notamment les autobus, ne présentent pas des avantages comme lesmotos et ne sont pas suffisamment attrayants au regard des motos,a-t-il ajouté.
La moto représente 85% des moyens detransport au Vietnam où elle est et sera la principale modalité detransport, a estimé le vice-président du Comité national de la sécuritéde la circulation, Khuât Viêt Hung, notant les avantages indéniables desdeux-roues en termes de mobilité et de prix.
Maisles deux-roues sont une des catégories les plus fragiles sur les routes.Parmi l’accidentologie des usagers vulnérables, les usagers de motos etscooters sont les plus représentés. Selon les statistiques, ils sontvictimes de plus de 70% des accidents routiers au Vietnam, a fait savoirle responsable.
Lors du séminaire, lesreprésentants des ministères et secteurs concernés ont discuté dessolutions d’organisation du trafic, de réduction des émissions de gazd’échappement, de contrôle de la qualité des deux-roues et des casquesde moto.
Selon le Comité national de la sécurité dela circulation, entre janvier et août 2014, plus de 18.690 accidents dela circulation ont été recensés, faisant 6.750 morts et 17.830 blessés,soit une baisse respective de 14,47%, 4,01% et 18,11% sur un an.
Les accidents de la circulation sont la première cause de décès chezles 15 à 44 ans. Ils entraînent des conséquences financièresconsidérables pour ceux qui en sont victimes, pour leur famille et, plusgénéralement, pour le pays dans son ensemble. – VNA