
Les onze signataires (Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie,Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Vietnam) espèrent des avancéessur le pacte, dit TPP 11 ou TPP 12-1, avant le Sommet de l’APEC en novembreprochain à Dà Nang, au Vietnam
Cette réunion de trois jours se tient après que le Japon et l’Unioneuropéenne sont parvenus la semaine dernière, juste avant le G20 de Hambourg (Allemagne),à un «accord de principe» sur un traité commercial après quatre ans denégociations.
Bruxelles et Tokyo ont voulu mettre en avant ce futur Jefta (Japan-EU FreeTrade Agreement, accord de libre-échange entre le Japon et l’UE) pour envoyerensemble un signal fort au monde en faveur d’un commerce ouvert et équitable.
Ce traité, tout comme le TPP, fait partie de ces accords dits de nouvellegénération, mixant des abaissements très conséquents de droits de douane et desreconnaissances mutuelles de standards et/ou de processus de fabricationcommuns.
Le TPP a été formellement ratifié par le Japon et la Nouvelle-Zélande. Pourentrer en vigueur, le traité, qui prévoit la suppression des droits de douanesur de très nombreux produits, doit être ratifié par au moins six paysreprésentant 85% du produit intérieur brut (PIB) des Etats signataires.
Négocié sous la présidence de Barack Obama, qui avait fait de la région Asie-Pacifiqueune de ses priorités géostratégiques et économiques, le TPP avait été conclu en2015 après d’âpres négociations par 12 pays représentant 40 % de l’économiemondiale.
Mais Donald Trump aretiré les États-Unis du TPP à son arrivée à la Maison-Blanche en janvierdernier, dans le cadre de ses politiques protectionnistes visant àsauver des emplois américains menacés selon lui par le libre-échange. – VNA