Phnom Penh (VNA) - Des preuves scientifiques montrent que les Cambodgiens cultivaient et produisaient du riz dès le début du néolithique.

Des fossiles de riz de 900 ans au Cambodge hinh anh 1


Le Phnom Penh Post a rapporté qu'en juillet de l'année dernière, Thuy Chanthourn, directeur adjoint de l'Institut des arts et de la culture de l'Académie royale du Cambodge et vice-président de l’Association des historiens du Cambodge, avait apporté des échantillons de fossiles de riz noir trouvés dans le sous-sol du temple de Preah Ko, dans le district de Thala Barivat, province de Stung Treng, au laboratoire de l'Université nationale australienne (ANU) pour y mener des expériences.

Avec le soutien technique d'un spécialiste archéologique et anthropologique de l'École de recherche des sciences de la Terre de l’ANU, Chanthourn a examiné ce riz qui est depuis devenu la première datation scientifique de culture précoce du grain au Cambodge.

Les résultats expérimentaux montrent que les fossiles de riz noir datent d'environ 900 à 1.000 ans. Cette expérience scientifique a dévoilé l'exemple le plus ancien de production de riz au Cambodge, a-t-il déclaré.

En plus des nouvelles preuves, Chanthourn a également présenté les résultats d'autres études menées sur d'anciennes balles de riz sur les sites de terrassement circulaire du temple de Banteay Kou, à l'Est du Mékong, un site datant d'environ 2000 avant J.-C.

L’étude de Chanthourn a montré que le riz était la céréale principale des Asiatiques du Sud-Est depuis le néolithique.

Selon les livres de recherche du Département de la Culture et des Beaux-Arts de la province de Stung Treng, pendant l'ère coloniale française, le riz noir était si riche que les gens le ramassaient et le dispersaient sur le sol pour se souhaiter bonne chance les uns aux autres.

Les natifs de Thala Barivat ont considéré l'échantillon de riz noir utilisé dans l'expérience comme un trésor culturel laissé par les ancêtres depuis la construction du temple de Preah Ko. Ce riz noir est encore appelé localement le «riz glorieux». - VNA