De lourdes peines pour deux criminels de haute technologie

Deux personnes domicilées dans le Nord ont été condamnées respectivement jeudi par le Tribunal populaire de Hanoi à 42 et 30 mois d’emprisonnement pour utilisation illicite des informations sur un système informatique ou un ordinateur.
Deux personnes domicilées dans leNord ont été condamnées respectivement jeudi par le Tribunalpopulaire de Hanoi à 42 et 30 mois d’emprisonnement pour utilisation illicite des informations sur un système informatique ou un ordinateur.

Nguyên Tong Hai, 23 ans, qui habite dans le district de Hoai Duc,Hanoi, s’est vu infliger 42 mois de prison. Quang Minh Hai, 25 ans,domicilé dans le district de Tam Dao, province de Vinh Phuc, a lui écopé30 mois de prison.

Selon les enquêteurs, ces deuxmalfaiteurs ont créé, de mars à juin 2013, des pages web se présentantcomme celles de la Compagnie de technologie et de contenus numériquesVTC relevant de Vietnam Multimedia Corporation (VTC) pour tromper sesjoueurs en ligne et leur extorquer de l’argent.

TongHai a créé la page web hhp//vtc.vn.org, à la configuration et aucontenu identiques à la page web hhp//ebank.vtc.vn pour collecter desinformations monnayables et soutirer près de 45,5 millions de dôngs àses victimes.

Minh Hai a pour sa part créé les pagesweb ebankm.vtc.com, ebanks.vtv.net, ebankz.vtc.com, ebankk.vtc.com,ebanks.vtc.com, autant de copies presque conformes à la page webhhp//ebank.vtc.com.vn, et a pu ainsi dérober près de 36 millions dedôngs. – VNA

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Le ministère de la Sécurité publique révèle que près de 40.000 milliards de dôngs (environ 1,6 milliard de dollars américains) ont été perdus depuis 2020 suite à des escroqueries en ligne. Photo d'illustration: vnba.org.vn

Les escroqueries en ligne ont coûté 1,6 milliard de dollars depuis 2020

L’une des méthodes les plus courantes consiste à se faire passer pour des policiers, des fonctionnaires et agents publics de la justice. Les victimes sont contactées par téléphone ou en visioconférence et menacées de poursuites judiciaires, puis incitées à transférer de l’argent pour «vérification» ou pour régler de prétendues affaires.