Creer une dynamique pour developper l’agriculture hinh anh 1Le  député Le Minh Hoan. Photo :VNA

La coopérative est une partie de l'économie familiale. Ainsi, durant le processus de la restructuration agricole, il faut poser la coopérative dans une position plus élevée et prendre de nombreuses mesures pour le développement de la coopérative, a déclaré le député Le Minh Hoan, lors d’une interview accordée le 29 janvier à la presse sur le développement agricole ainsi que l’orientation de développer durablement l’agriculture, en marge du 13e Congrès national du Parti.

Selon M. Hoan, relevant de la délégation des députés de la province de Dong Thap (Sud), la petite production fragmentée dure depuis de nombreuses années. Des terres agricoles continuent à être destinées au développement des infrastructures, à l'industrie, aux services et au développement des zones urbaines… Par conséquent, la superficie des terres agricoles va progressivement se baisser.

Pour régler cette question, il faut se concentrer sur la promotion de l'économie coopérative, l'économie collective, dont la coopérative et les groupes coopératifs jouent un rôle primordial.

En fait, nous avons réussi à améliorer l’efficacité du fonctionnement des coopératives et à enrichir la connaissance des comités du Parti et des autorités sur l'économie collective et à l'économie coopérative.
Cependant, se posent toujours les questions concernant la capacité d’administration de la coopérative, les liens entre les coopératives et les entreprises. Donc, dans la période à venir, il est nécessaire à prêter la priorité au développement de l'économie collective, dont le noyau est l’économie coopérative durant le processus de la restructuration agricole.

Ainsi, l'agriculture circulaire ou l'application de la science et de la technologie... vont viser essentiellement l'économie collective, ce contribuant à activer la coopération des agriculteurs pour créer les liens efficaces entre les trois sujets : Agriculteurs-Coopératives-Entreprises.

«Nous devons créer la valeur ajoutée, non seulement en augmentant la production, mais encore en ajoutant la valeur dans chaque étape de la chaîne de production. Il est indispensable d’appliquer la science et la technologie et de profiter des avantages de la 4e révolution industrielle pour sortir des produits répondant aux exigences du marché ouvert, avec les accords de libre-échange auxquels le Vietnam participent et signent ».

"Les accords de libre-échange nous indiquent également comment nous devons faire pour conformer aux normes du marché. Nous devons beaucoup changer, à savoir assurer la qualité des produits au lieu de leur volume, assurer la sécurité sanitaire des aliments, répondre aux barrières techniques des accords de libre-échange".

Le Minh Hoan a aussi cité un bon signe étant qu'au cours des dernières années, de nombreuses entreprises se sont tournées vers l'investissement dans l'agriculture, même si elles ont déterminé qu'il ne s'agissait pas d'un domaine immédiatement rentable et abritant de nombreux risques.
De nombreuses entreprises se sont consacrées à l'agriculture pour pouvoir créer une « poussée » pour changer l'agriculture. C’est la valeur la plus élevée des entreprises investissant dans le secteur agricole.

Ces dernières années, « nous avons créé une orientation pour aider à renforcer la présence de produits agricoles vietnamiens sur le marché international ainsi qu'à augmenter leur valeur ajoutée ».

Pour restructurer l’agriculture, il faut avoir un leader, et le leader est les entreprises.

Il a constaté que les entreprises ou les jeunes absorbant du savoir de zones urbaines retourneraient dans leur village natal pour investir dans les domaines du commerce, de la transformation, de l'emballage, du commerce électronique… aurait certainement des impacts positifs au sein de la communauté. Ils contribuent pour une part importante, à développer l’économie agricole locale, à côté de grandes entreprises.

Il faut reconnaître que les coopératives contribuent considérablement à la croissance de l’agriculture et à la réduction de la pauvreté. Il leur reste maintenant à savoir s’adapter à une économie de marché, ce qui suppose une réforme en profondeur de leur mode de fonctionnement. Ces nouvelles coopératives permettent de créer une véritable percée dans le développement de l’agriculture vietnamienne, en servant au mieux les intérêts des parties. Il est important de prendre conscience du rôle et des potentiels de l’économie collective ou des coopératives dans le processus de restructuration de l’économie nationale. Les organes compétents devraient améliorer le cadre juridique pour le développement durable des coopératives et de l’économie collective en général. -VietnamPlus