
Les dégâts subis par l’anémomètre,instrument qui calcule la vitesse ou la pression du vent, ont été révélés parl’analyse de l’enregistreur de vol qui a été récupéré, a déclaré Soerjanto Tjahjono, responsable du comité au cours d’une conférence depresse.
Le comité considère que l’appareil avait un anémomètre défectueux, qui a fait l’objet deréparations, sur les trois derniers vols avant l’accident. Mais ce problèmes’est à nouveau manifesté au cours du vol dernier vol, a-t-il précisé.
Après chaque problème, le pilote l’a signalé et lemécanicien a fait (une réparation) et l’appareil a été à nouveau déclaré apte àvoler, a expliqué le responsable qui n’a pas toutefois précisé si ce problèmeavait joué un rôle dans l’accident.
Il a ajouté qu’il demandait à Boeing et auxautorités américaines quelles mesures doivent être prises pour éviter desproblèmes du même genre sur ce type d’appareils.
Les données de l’une des boîtes noires continuent d’êtreanalysées pour déterminer les circonstances de l’accident.
Les autorités indonésiennes ont par ailleurs annoncé un auditspécial de la compagnie aérienne Lion Air.
Nous allons (…) mener un audit spécial sur laqualification des équipages et la communication du personnel, a annoncé leministre des Transports Budi Karya Sumadi à des journalistes.
C’est une mesure préventive, l’accident a été pour nousune leçon très cher payée, a-t-il noté.
Les autorités de sécurité aérienne américaine eteuropéenne ont été sollicitées pour cette enquête. Parallèlement, les secoursindonésiens continuent à rechercher des corps et des débris de l’appareil.Quatorze personnes seulement ont été identifiées grâce à des analyses ADN.
Le Boeing 737 Max 8 de Lion Air, entré enservice il y a seulement quelques mois, s’est abîmé en mer seulement 13 minutesaprès son décollage, le 29 octobre, de l’aéroport de Jakarta vers l’aéroport de Pangkal Pinang dans l’île deBangka au large de Sumatra, avec 189 personnes à bord.
Quelque 69 heures de données, y compriscelle portant sur le dernier vol opéré opéré par le Boeing 737 Max 8, ont ététéléchargées par les enquêteurs de l’enregistreur des données de vol (FDR), retrouvéepartiellement endommagé le premier novembre.
Cette découverte, qui a mobilisé un millierde personnes, dont des dizaines de plongeurs, de même que des hélicoptères etdes bateaux, devrait permettre de faire la lumière sur les circonstances del’accident. Il faudra aussi pouvoir analyser la deuxième boîte noire pourvalider, confirmer les informations données par la première. – VNA