Ces projetscouvrent un large éventail de domaines tels que la politique, l'économie, laculture, l'information, la santé, l'éducation, les sciences et la famille, a-t-ellesouligné dans une interview accordée à l'Agence vietnamienne d’Information(VNA) à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes (8 mars).
Selon lareprésentante de l'UNFPA (Fonds des Nations unies pour la population), leVietnam est signataire des instruments internationaux sur l'égalité des sexes,les droits des femmes et l'autonomisation des femmes.
En 2006, lepays a promulgué la loi sur l'égalité des sexes. Des politiques et des mesuresciblées telles que les stratégies nationales sur l'égalité des sexes pour2011-2020 et 2021-2030, les plans d'action sur l'égalité des sexes pour 2011-2015et 2016-2020 et d'autres législations, définissent les responsabilités pour lamise en œuvre de la loi, a-t-elle ajouté.
Les femmes etles filles, qui représentent la moitié de la population, représentent égalementla moitié du potentiel de croissance socio-économique du pays, a-t-elle dit, affirmantque l'égalité des sexes, outre le fait qu'il s'agit d'un droit de l’hommefondamental, est essentielle pour les sociétés pacifiques et le développementdurable.
Kitahara asouligné les réalisations enregistrées par le Vietnam en matière d'égalité dessexes, telles que le taux plus élevé de femmes à l'Assemblée nationale, qui estde 30,26% au cours de la 15e législature, contre 26,72% lors de la législature précédente.
Dans l'emploi,la participation des femmes à la population active est presque aussi élevée quecelle des hommes (73,3% pour les hommes et 65,3% pour les femmes en 2021),a-t-elle déclaré, citant les chiffres publiés par l’Office général desstatistiques (GSO).
Dans le mêmetemps, le taux de mortalité maternelle est passé de 233 pour 100.000 naissancesvivantes pendant les années 1990 à 69 pour 100.000 naissances vivantes en 2009et à 46 pour 100.000 naissances vivantes en 2019, a poursuivi Kitahara.
Interrogée surle rôle des femmes vietnamiennes dans la société moderne, elle a déclaré quecela avait énormément changé.
"Lamodernisation et l'avènement des dernières technologies élargissent un espoiret des opportunités pour les femmes et les filles au Vietnam", a-t-elledéclaré.
"Denombreuses femmes se sont établies socialement, politiquement et économiquementdans presque tous les domaines, et elles ont réussi."
La représentantede l'UNFPA a toutefois souligné les limites au Vietnam telles que la prévalencede la violence à l'égard des femmes et la sélection sexospécifique.
Selon elle, bienque le Vietnam ait fait des progrès significatifs dans l'amélioration desservices de santé sexuelle et reproductive (SSR) de la population générale aucours des dernières décennies, des disparités et des inégalités subsistent entermes d'accès aux services de santé sexuelle et reproductive entre lesdifférentes ethnies et régions, en particulier dans le contexte de pandémie deCOVID-19.
Compte tenu decela, l'UNFPA a un ensemble de recommandations à l'intention des autoritéssanitaires nationales et infranationales, dont renforcer les capacités desaccoucheuses qualifiées et soutenir leurs réseaux pour fournir des soins desanté primaires aux niveaux du district et de la communauté, améliorer lescapacités des hôpitaux de district et des centres de santé communautaires enmatière de soins obstétricaux d'urgence, intégrer pleinement les éléments deprévention et de contrôle du COVID-19 dans la fourniture de soins prénatals,d'accouchement et postnatals dans tous les établissements de santé, exploiter desinterventions innovantes pour des services de SSR de qualité parmi lespopulations vulnérables.
Kitahara a déclaré qu'actuellement, l'UNFPA travaille avec lesministères vietnamiens, d'autres agences gouvernementales, l'Assembléenationale et des organisations pour promouvoir l'égalité des sexes, enparticulier en luttant contre la violence sexiste et d'autres pratiquesnéfastes et en assurant la fourniture de soins de santé sexuelle etreproductive. Elle a ajouté que l'UNFPA aide également le Vietnam à générer despreuves et à analyser des données pour l'égalité des sexes.
« Nous exploitons également une communication innovante pourencourager la participation des hommes et des garçons », a-t-elle déclaré."Les médias vietnamiens s'orientent également vers l'utilisation destechnologies numériques pour transmettre efficacement les messages sur legenre."
Dans le même temps, l'UNFPA assure la fourniture de servicespour aider les femmes et les filles, a-t-elle affirmé, citant comme exemple lemodèle “Anh Duong House” qui fournit des services complets et essentiels, ycompris des soins médicaux, des services de protection sociale et de justice.
Kitahara a affirmé que l'UNFPA continuera à œuvrer pour unVietnam où le potentiel des femmes et des filles est pleinement exploré etréalisé.-VNA