Camion charnier au Royaume-Uni : arrestation d’un homme en Irlande

Un homme recherché dans le cadre de l’enquête sur la mort de 39 Vietnamiens à l'arrière d'un camion frigorifique dans le comté d’Essex, près de Londres en octobre 2019, a été arrêté.
Camion charnier au Royaume-Uni : arrestation d’un homme en Irlande ảnh 1Ronan Hughes est accusé d'homicides involontaires. Photo: Metro

Hanoï (VNA) - Un homme recherché dans le cadre de l’enquête sur la mort de 39 Vietnamiens à l'arrière d'un camion frigorifique dans le comté d’Essex, près de Londres en octobre 2019, a été arrêté et accusé d'homicides involontaires en Irlande, selon la police d'Essex.

Ronan Hughes, du comté d'Armagh en Irlande du Nord, a été arrêté le 20 avril, suite à un mandat d'arrêt européen.

Cet homme de 40 ans a été inculpé de 39 homicides involontaires, ainsi que d’infractions sur les réglementations concernant l’immigration. Il devrait comparaître devant la Haute Cour de Dublin le 21 avril.

Le 8 avril, le chauffeur Maurice Robinson du camion frigorifique charnier, avait plaidé coupable d’homicides involontaires devant un tribunal londonien.

Originaire d'Irlande du Nord, Maurice Robinson, 25 ans, avait déjà plaidé coupable d'aide à l'immigration illégale et d'avoir tiré un profit financier de cette activité, lors d'une précédente comparution, en novembre 2019, devant la cour criminelle de l'Old Bailey.

Les cadavres de 31 hommes et huit femmes, dont deux adolescents de 15 ans, avaient été retrouvés le 23 octobre, entassés dans un conteneur dans la zone industrielle de Grays, à l’est de Londres. Le conteneur provenait du port belge de Zeebruges.-VNA

Voir plus

Le ministère de la Sécurité publique révèle que près de 40.000 milliards de dôngs (environ 1,6 milliard de dollars américains) ont été perdus depuis 2020 suite à des escroqueries en ligne. Photo d'illustration: vnba.org.vn

Les escroqueries en ligne ont coûté 1,6 milliard de dollars depuis 2020

L’une des méthodes les plus courantes consiste à se faire passer pour des policiers, des fonctionnaires et agents publics de la justice. Les victimes sont contactées par téléphone ou en visioconférence et menacées de poursuites judiciaires, puis incitées à transférer de l’argent pour «vérification» ou pour régler de prétendues affaires.