Phnom Penh (VNA) – Vingt partis politiques se sont inscrits au Comité national électoral (CNE) pendant la période d’enregistrement de deux semaines qui s’est terminée le 14 mai au soir, a indiqué le porte-parole du CNE, Dim Sovannarom.
 
Cambodge : Vingt partis politiques enregistres pour les legislatives du 29 juillet hinh anh 1 Les députés lors d’une session de l’Assemblée nationale du Cambodge, à Phnom Penh le 20 février 2017. Photo : EPA/VNA

Seuls quatre des 20 partis politiques enregistrés dont le Parti du peuple cambodgien (PPC, au pouvoir), le Parti de la jeunesse cambodgienne, le Parti de la nationalité cambodgienne et le Parti de l’unité nationale khmère ont été officiellement reconnus par le CNE, a-t-il précisé.

Pour les 16 partis restants, le CNE continue d’examiner leurs formulaires de demande, a-t-il fait savoir.

Selon les règlements et les procédures de la loi sur les élections des membres de l’Assemblée nationale de la 6e législature, le CNE doit examiner et prendre une décision au plus tard sept jours après avoir reçu leurs formulaires de demande. Si le CNE trouve des problèmes dans ces formulaires, il donnera cinq jours aux partis politiques concernés pour les corriger.

Le Cambodge organisera les 6es élections générales le 29 juillet prochain, et le CNE a déjà annoncé la période de la campagne électorale qui aura lieu du 7 au 27 juillet.

Lors des législatives du 28 juillet 2013, huit partis politiques étaient en lice : le PPC, le Parti de sauvetage national du Cambodge (CNRP, opposition), le Parti royaliste FUNCINPEC, la Ligue pour la démocratie, le Parti de la nationalité cambodgienne, le Parti de la République démocratique, le Parti khmer anti-pauvreté, et le Parti du développement économique khmer.

Le PPC avait remporté 68 des 123 sièges de l’Assemblée nationale, soit 3,23 millions de voix, contre 55 pour le CNRP qui avait obtenu 2,9 millions de voix.

Le CNRP ayant été dissous par la Cour suprême du Cambodge le 16 novembre dernier pour avoir systématiquement comploté avec des étrangers contre le gouvernement légal, ses 55 sièges vacants à l’Assemblée nationale ont été distribués à cinq différents partis politiques conformément aux amendements de la Loi sur les élections des membres de l’Assemblée nationale. – VNA