Le Premier ministre cambodgien Hun Sen a réaffirmé mardi que son gouvernement ne tolérerait plus les manifestations et les grèves illégales organisées par l'opposition et plusieurs syndicats.

Lors du 17e forum entre le gouvernement et le secteur privé qui réunissait 400 officiels gouvernementaux, représentants d'entreprises, diplomates étrangers et partenaires au développement, M. Hun Sen a précisé que le Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP) et les syndicats partisans avaient incité les ouvriers du textile à organiser manifestations et grèves illégales en vue d'obtenir des majorations de salaires irrationnelles. Le chef du gouvernement cambodgien a souligné que le CNRP et les syndicats partisans avaient abusé des ouvriers dans un but purement politique, détériorant l'environnement d'investissement et portant atteinte aux intérêts des ouvriers comme à l'accès à l'emploi des jeunes.

M. Hun Sen a affirmé de nouveau que la liberté d'expression devait respecter la loi et que toute infraction ne bénéficierait de plus aucune tolérance.

Le CNRP et six syndicats partisans ont organisé de nombreuses manifestation depuis les élections législatives de juillet 2013. Selon les résultats, le Parti du Peuple cambodgien (CPP) a remporté 68 des 123 sièges de l'Assemblée nationale et le CNRP, 55. Ce dernier a rejeté ces résultats, boycotté l'Assemblée nationale et organisé des manifestations afin de demander au Premier ministre Hun Sen de démissionner et d'organiser de nouvelles élections. M. Hun Sen a déclaré qu'il ne démissionnerait pas et qu'il n'y aurait pas de réélections. -VNA