Cette amnistie royalen'est pas le résultat de la pression internationale, mais del'engagement du Premier ministre Hun Sen de poursuivre la politique deréconciliation nationale, a déclaré samedi à la presse le vice-Premierministre et ministre des Affaires étrangères Hor Namhong.
Cela témoigne de la détermination du Premier ministre Hun Sen d'avoirdes élections légistatives libres, équitables et démocratiques, a-t-ilencore indiqué.
Un jour après avoir reçu l'amnistie,Sam Rainsy, qui vit en exil en France, a annoncé son retour au pays le19 juillet pour participer à la campagne de son parti pour lesélections législatives qui auront lieu le 28 juillet prochain .
Sam Rainsy, 62, a fui le Cambodge vers fin 2009 avant d’être condamné àun total de 12 ans d’emprisonnement pour avoir arraché la borne 185 quimarquait la frontière Cambodge-Vietnam dans un village de la provincecambodgienne de Svay Rieng et incité à la haine raciale et pour avoirdivulgué des informations mensongères en publiant une carte sur laquelleles coordonnées de la frontière avec le Vietnam étaient fausses, selonl’Agence Kampuchea Presse (AKP).
En 2008, le Parti du peuplecambodgien (PPC) de Hun Sen avait remporté 90 des 123 sièges del'Assemblée nationale, contre 26 pour le Parti Sam Rainsy (PSR) et troispour le Parti des droits de l'Homme (PDH), qui ont décidé de s'unir ausein du CNRP pour ces élections.
Les 9,6 millionsd'électeurs inscrits auront le choix entre huit partis politiques, sousle regard attentif de 7.700 observateurs, nationaux commeinternationaux. – VNA