Le Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP) a donné au Parti du peuple cambodgien (PPC) des conditions avant de poursuivre les négociations pour régler les différends politiques.

S'adressant à la presse le 27 octobre, le président du CNRP, Sam Rainsy, a identifié trois conditions pour renouer les pourparlers.

Primo, les députés du CNRP ne seront pas à leurs postes avant la poursuite des négociations entre les deux Partis ; secundo, les membres de la Commission électorale nationale (CEN) doivent démissionner ; et, tertio, les réformes lancées par le gouvernement doivent se baser sur les recommandations du représentant du Haut-commissariat aux droits de l'Homme de l'ONU au Cambodge, Suryu Subedi.

Sam Rainsy a aussi estimé que l'organisation d'un séminaire sur les réformes électorales en décembre prochain n'était pas primordiale.

Le même jour, le porte-parole du PPC, Cheam Yeap, a réaffirmé que son parti n'était pas prêt à négocier avec le CNRP avant que les élus du parti d'opposition ne prêtent serment au Palais royal. Cela montre l'arrêt du boycottage du CNRP à l'Assemblée nationale, a-t-il poursuivi.

Après les négociations tenues les 16 et 17 septembre, les dirigeants des deux Partis ont convenu de réformer les élections législatives, mais aucune solution n'a été trouvée. -VNA