Des mesures ont été appliquées ces dernièresannées afin de reconstituer l'écosystème de la mangrove de Côn Chim quiest située dans le district de Tuy Phuoc et dans la ville de Quy Nhon,province de Binh Dinh (Sud).
Ngô Thanh Hoàng, directeur du comité de gestion de cette mangrove, aannoncé que près de 100 ha ont été plantés afin de reconstituer sonétat originel, de faire revenir les oiseaux et de redonner à ce site sabeauté naturelle pour y développer l'écotourisme.
Lecomité de gestion accélère actuellement l'aménagement du site,notamment en construisant un réseau de canaux d'évacuation quipermettra de minimiser la pollution des lieux. La priorité aureboisement et à la protection de cette mangrove sur plusieurs dizainesd'hectares est maintenue, 16 ha devant être affectés à l'élevage demollusques, neuf hectares au parc ornithologique et 33,4 ha àl'astaciculture... Par ailleurs, l'exploitation illégale de produits dela mer sera plus sévèrement sanctionnée.
La mangrove deCôn Chim s'étend sur 480 ha à côté du marais de Thi Lai qui relève descommunes de Phuoc Son, Phuoc Hoà, Phuoc Thuân et du district de TuyPhuoc (Binh Dinh). Selon les scientifiques, cet ensemble estactuellement le site naturel de 64 espèces d'éphémères, 76 de poissons,35 de crustacé, 33 d'oiseaux..., dont plusieurs produits aquatiques,exploitables, sont de valeur économique importante. Côté flore, ellepossède 25 espèces végétales, et cinq espèces d'herbes marinesconstituant un tapis végétal de 50 ha.
Malgré de grandspotentiels, l'élevage et l'exploitation en masse ont entraîné uneraréfaction de ses ressources aquatiques, ce à quoi il faut ajouter derejet d'ordures par la population, faute de conscience suffisante de lavaleur naturelle comme économique de ce site.
Une foisreconstitué, l'écosystème de Côn Chim, qui couvre un total de 5.060 ha,aura un rôle important dans le développement socioéconomique de BinhDinh. -AVI
L’irrigation intelligente mise en avant face à la sécheresse croissante
L’agriculture représente encore plus de 80% de la consommation totale d’eau du pays, ce qui exerce une pression croissante sur la sécurité hydrique et la pérennité de la production. Avec des sécheresses prolongées et des pénuries chroniques, le secteur est de plus en plus contraint d’abandonner les pratiques consommatrices d’eau au profit d’une irrigation efficace et résiliente face au changement climatique.