Au Sud, le tourisme fluvial cherche son rythme de croisière
Dans ses efforts pour créer de nouveaux produits touristiques, depuis 2009, la mégapole du Sud a proposé un plan de développement du tourisme fluvial. C’est clair, c’est un atout et il faut le mettre en valeur.
Actuellement, la ville peut proposer cinq «city tours» : «Quai Bach Dang – village de Hoa Si (peintres) - carrefour de la rivière Nhà Bè ou quai Bach Dang – Thanh Da – Binh Quoi» ; circuit de l’Ouest «quai Bach Dang – district de Cu Chi, ou Binh Duong ou Tây Ninh» ; celui du Nord «quai Bach Dang – 2 e arrondissement - 9 e arrondissement - Dông Nai» ; celui de l’Est «quai Bach Dang – Nhà Bè – Cân Gio ou vers la mer» ; celui du Sud «quai Bach Dang - 8 e arrondissement - Binh Chanh, vers Long An et d’autres localités du delta du Mékong».
Au sein de l’ancienne base de résistance de Rung Sac (Cân Gio).
«Les activités du tourisme
fluvial à Hô Chi Minh-Ville, pendant ces années, ont connu des résultats
encourageants avec l’augmentation annuelle du nombre de touristes,
notamment sur le circuit du quai Bach Dang – Cu Chi. Cependant, cela ne
correspond pas encore aux potentiels. Hô Chi Minh-Ville doit prendre des
mesures percutantes pour dynamiser ce genre de tourisme», a indiqué
Vo Xuân Nam, du Service municipal de la culture, des sports et du
tourisme, responsable du projet "Développement du tourisme fluvial à Hô
Chi Minh-Ville à l’horizon 2020”.
Toujours selon lui, le
secteur touristique fluvial de cette localité possède les critères
suivants : 51 véhicules de 15 entreprises composés de 34 canots de 6 à
40 places, 13 bateaux-restaurants opérationnels la nuit, 4 grands
bateaux pour les circuits interprovinciaux ainsi que trois modèles de
services disponibles : restaurant et divertissements en soirée (au quai
Bach Dang), location de canots pour des excursions sur le fleuve Saigon
(tour de la ville…).
Manque d’une stratégie globale
Selon
des experts, les causes principales du faible développement du tourisme
fluvial sont le manque d’une stratégie globale de développement, de
politiques d’encouragement des investisseurs, de destinations
séduisantes le long des rivières, d’infrastructures de transport, à quoi
s’ajoutent le fait que les rives sont trop peuplées et la concurrence
avec routes, autoroutes et chemins de fer.
«Si le tourisme
fluvial se développe, cela dopera le tourisme local pour en faire un des
plus grands centres touristiques du pays». Il a ajouté : «Cependant, la
branche touristique ne peut à elle seule résoudre toutes les
difficultés énoncées ci-dessus. Il est nécessaire que tous s’intéressent
à ce sujet, que ce soit les autorités municipales et les ministères et
services concernés», a affirmé La Quôc Khanh, vice-directeur du
Service municipal de la culture, des sports et du tourisme.
Le
Comité populaire de Hô Chi Minh-Ville a proposé au secteur touristique
de la ville de prendre à bras le corps les tâches suivantes :
élaboration d’une stratégie de développement du tourisme fluvial à
l’horizon 2020, plan à moyen terme (2013 – 2015)...
Ce plan devra
préciser les orientations, les objectifs et la demande pour développer
le tourisme fluvial, définir des critères et des normes pour investir,
construire et exploiter les ports ainsi que des critères sur la sécurité
et la protection de l’environnement. Sans oublier de créer des
politiques complémentaires pour attirer toutes les bonnes volontés de la
société civile. -VNA