Selon la légende, le seigneur Nguyên Phuoc Lan (1601 - 1648), au coursd'un voyage dans la région de Ma Châu, Quang Nam, est tombé d’amoureuxd’une jeune fille nommée Doàn Thi Ngoc pratiquant la sériciculture.Après être devenu l’épouse du roi, elle a été nommée Doàn Quy Phi.
Malgréles fastes, celle-ci n'oublia pas son ancien métier, et encouragea lesgens de Quang Nam comme Diên Bàn, Thanh Binh, Duy Xuyên... à élargir lasériciculture et le tissage de la soie. C’est ainsi que ce métier s’estdéveloppé le long de la rivière Thu Bôn.
Plus tard, les gens deQuang Nam ont rendu un culte à Doàn Quy Phi, «Reine de Tam Tang», etune fête est organisée le 3e mois lunaire chaque année en signe dereconnaissance.
Parmi les villages pratiquant le tissage de lasoie dans la province de Quang Nam, celui de Ma Châu (chef-lieu de NamPhuoc, district de Duy Xuyên) est le plus célèbre. Et on ne sait pasdepuis quand le village a reçu ce nom de " village de la soie de TamTang " .
Pendant les XVIe – XVIIe siècles, le village de lasoie de Tam Tang faisait beaucoup de produits renommés tels que soie,satin, satinade, brocard et lampas, gaze... très prisés des commerçantsétrangers, qui les achetaient au port de Hôi An, puis les acheminaienten Europe occidentale et en Extrême-Orient.
Actuellement, levillage de Ma Châu produit chaque mois environ 10.000 m² de soie, vendu500.000 dôngs/m². La réputation de la soie de Tam Tang est encorepresque intacte. Dans l'ancienne cité de Hôi An , un secteur estréservé au métier traditionnel de ce village avec de nombreux magasinsde soiries, qui ravissent les touristes, en particulier internationaux.Aujourd'hui, la soierie de Tam Tang est exportée vers de nombreux pays,en particulier d'Europe de l'Est comme Russie, Hongrie. -AVI