Assurer le droit aux soins de santé sexuelle et reproductive
Le forum a réuni des représentants du ministère de l’Intérieur, du
ministère de la Justice, du Centre central des jeunes et adolescents et
du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), des experts des
questions relatives aux jeunes, de la santé reproductive et sexuelle des
jeunes, et notamment 60 jeunes représentant des groupes d’élèves,
d’étudiants, d’immigrés, de lesbiens-gays-bisexuels et transsexuels
(LGBT) vivant dans la capitale.
Lors de ce forum, des
représentants du groupe de jeunes LGBT ont pointé du doigt le manque
d’accès de ce groupe aux informations sur la santé reproductive et
sexuelle. Ce qui engendre des risques latents de voir une recrudescence
de la discrimination au sein des familles et écoles. Les représentants
de ce groupe demandent l’introduction de l’éducation sexuelle dans les
écoles.
Les représentants du groupe de jeunes immigrés
ont fait savoir que les ouvriers immigrés représentent 60-70% des
travailleurs, ont des emplois précaires, des revenus faibles. La plupart
de ces jeunes ne sont pas équipés des connaissances fondamentales sur
la santé reproductive et sexuelle. Les représentants de ce groupe ont
considéré que la loi sur les jeunes (modifiée) devait compléter le
règlement selon lequel l’Etat doit garantir le droit d’accès aux
informations et services de soins de santé reproductive et sexuelle aux
jeunes.-VNA