Dans le passé, les traitements antirétroviraux à Hô Chi Minh-Ville étaient fournis gratuitement par des organisations internationales. Cependant, conformément à la politique du ministère de la Santé, à partir du 8 mars, la ville fournira des médicaments antirétroviraux aux patients atteints du VIH par le biais d'une assurance maladie.
Dans les premiers temps, six établissements hospitaliers pilotes mettront en œuvre un traitement antirétroviral par le biais d'une assurance maladie. En plus de rembourser les paiements des médicaments antirétroviraux, les patients infectés dotés d’une carte d’assurance maladie seront également remboursés pour leurs examens médicaux, leurs tests et traitement des infections..., dans les établissements de santé.
Dans le cadre du programme, toutes les installations concernées à Hô Chi Minh-Ville distribueront des médicaments par le biais d'une assurance maladie d’ici 2020.
M. Phuong, atteint du SIDA, a déclaré: "Les aides financières internationales dédiées aux infectés sont en chute libre. Je pense que je devrai participer volontairement à l’assurance maladie parce qu’elle prendra en charge la majorité des soins".
Pham Duc Manh, directeur adjoint du Département de prévention et de lutte contre le VIH/SIDA, a souligné que le recours à l'assurance maladie par les séropositifs aiderait le travail de prévention en ce qu’il garantira un traitement systématique et confidentiel. Afin de faciliter la mise en œuvre du traitement antirétroviral par le biais de l’assurance maladie, M. Manh a demandé aux établissements de santé de créer des conditions permettant aux patients titulaires d’une carte d’assurance maladie d’avoir un accès facile aux services médicaux.

Selon le Service de la santé de Hô Chi Minh-Ville, pour faciliter le traitement continu des patients séropositifs, y compris ceux des autres localités qui résident depuis plus de six mois dans la ville, le Comité populaire municipal soutient leur achat de cartes d'assurance maladie.
La ville a utilisé son budget pour acheter 2.948 cartes d'assurance maladie en 2018 et 4.000 autres aux patients infectés en situation difficile en 2019. Elle vise à mettre fin à l’épidémie de VIH/sida en 2030. - CVN/VNA