Arrestation de six escrocs de Vietnamiens à Pusan (R. de Corée)

L’Office de police de Pusan (République de Corée) vient d’arrêter six personnes d’un réseau de malfaiteurs dont 37 victimes sont Vietnamiennes. Le total de la somme escroquée dans cette affaire est de 137.000 dollars.
L’Office de police dePusan (République de Corée) vient d’arrêter six personnes d’un réseau demalfaiteurs dont 37 victimes sont Vietnamiennes. Le total de la sommeescroquée dans cette affaire est de 137.000 dollars.

Cessix personnes ont été arrêtées le 2 avril. Parmi elles, un homme nomméLee, 64 ans, et une femme, Kim, 34 ans, ont été placés en détentionprovisoire. Les quatre autres, dont trois Vietnamiennes mariées à desSud-Coréens, et un homme appelé Park, 51 ans, sont en liberté provisoirepour les besoins de l’enquête.

Ce groupe de personnesaffichaient des informations sur les réseaux sociaux ou forums deconversation ayant de nombreux participants vietnamiens pour présenterleurs «capacités » dans l'obtention de visas d’entrée en République deCorée ou leur prorogation. Pour gagner la confiance de ceux qui avaientbesoin de ces services, trois Vietnamiennes mariées à des Sud-Coréensfaisaient partie du groupe. Pour chaque cas réussi, elles recevaientprès de 500 dollars.

Entre juin 2013 et novembre 2014,ce groupe a escroqué plus de 137.000 dollars à 37 Vietnamiens vivant enRépublique de Corée ou au Vietnam. Selon les policiers, ce sont lesvictimes qui ont dénoncé les escrocs.

Actuellement, ondénombre plus de 17.000 Vietnamiens vivant illégalement en République deCorée. La plupart d’entre eux sont des travailleurs dont le contrat aexpiré, mais qui sont restés pour travailler au noir.-VNA

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Le ministère de la Sécurité publique révèle que près de 40.000 milliards de dôngs (environ 1,6 milliard de dollars américains) ont été perdus depuis 2020 suite à des escroqueries en ligne. Photo d'illustration: vnba.org.vn

Les escroqueries en ligne ont coûté 1,6 milliard de dollars depuis 2020

L’une des méthodes les plus courantes consiste à se faire passer pour des policiers, des fonctionnaires et agents publics de la justice. Les victimes sont contactées par téléphone ou en visioconférence et menacées de poursuites judiciaires, puis incitées à transférer de l’argent pour «vérification» ou pour régler de prétendues affaires.