Les équipes de recherches de l'avion d'AirAsia qui s'est abîmé en mer de Java en Indonésie espéraient des "avancées importantes" vendredi 2 janvier, avec la participation attendue d'enquêteurs français, alors que 16 corps au total ont été repêchés et davantage de débris retrouvés.

Les enquêteurs français du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) pour la sécurité de l'aviation civile sont équipés notamment d'hydrophones en vue de détecter des signaux permettant de retrouver les boîtes noires de l'Airbus A320-200.

L’avion a disparu des écrans radars dimanche 28 décembre 2014, peu après son décollage de la ville indonésienne de Surabaya pour Singapour, avec 162 personnes à son bord, parmi lesquelles le copilote français Rémi Plesel.

Après avoir été confronté à de très mauvaises conditions météo, l'avion s'est abîmé en mer de Java, au large de l'île de Bornéo, où le mauvais temps et de hautes vagues ont freiné ces derniers jours les recherches de victimes et du fuselage de l'appareil, en particulier les boîtes noires, cruciales pour les investigations.

Des experts estiment que le pilote de l'avion d'AirAsia pourrait avoir réussi un atterrissage d'urgence sur l'eau avant que l'appareil ne coule, submergé par de hautes vagues. L'avion devrait se trouver à environ 25 à 32 mètres de profondeur.

Au total, 29 bateaux et 17 avions participent aux recherches, a souligné vendredi 2 janvier le directeur des opérations de recherches et de secours, Bambang Soelistyo, évoquant "deux tâches prioritaires".

"La première consiste à localiser la plus grande partie de l'avion. La seconde tâche, c'est de trouver l'emplacement des boîtes noires, ou enregistreurs de vol. Elle sera assurée par le Comité de sécurité nationale des transports (KNKT), qui commence à travailler aujourd'hui" vendredi 2 janvier, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

La première inhumation d'une victime du vol QZ8501 a eu lieu jeudi 1er janvier, après que son corps a été remis à sa famille à Surabaya, deuxième ville d'Indonésie d'où l'avion était parti. Un centre de crise y a été installé pour procéder à l'identification des victimes.

2014 est une année noire pour l’aviation civile malaisienne, avec la perte de deux avions de la compagnie nationale Malaysia Airlines, à laquelle s’ajoute celui d’AirAsia. – VNA