Activites en l’honneur du 1010e anniversaire de Thang Long-Hanoi hinh anh 1Ouverture de l'exposition "La capitale pour toujours et à jamais". Photo: VNA

Hanoï (VNA) – "La capitale pour toujours et à jamais", tel est le nom d’une exposition qui a ouvert ses portes le 9 octobre à la cité impériale Thang Long à l’occasion du 1010e anniversaire de Thang Long-Hanoi et des 66 ans de la libération de Hanoi (10 octobre 1954).

L’exposition a pour but de souligner le rôle et la vision millénaire du roi Ly Thai To qui déplaça la capitale de Hoa Lu à Dai La et décida alors de renommer la citadelle de Dai La en Thang Long (l'actuelle Hanoï) en 1010 ans.

Une centaine de photos et de documents sont exposés en volets chronologiques : le roi Ly Thai To et sa décision de déplacement de la capitale, le capitale de Thang Long et la capitale de Hanoï. La première partie décrit la vie et la carrière du roi Ly Thai To, son pays natal de Bac Ninh et sa vision millénaire sur le déplacement de la capitale à Dai La.

La deuxième partie présente des photos et documents sur les hauts et les bas de la capitale Thang Long à travers différentes dynasties, des réalisations et la beauté de Thang Long sous les dynasties des Tran et des Le.  

La troisième partie raconte l'histoire de Hanoï depuis sa reconnaissance comme capitale en 1945, dont le moment où les troupes de l'Armée populaire du Vietnam avançant vers la capitale pour libérer la capitale Hanoï, la joie des Hanoïens lors de la réunification nationale.

L’exposition se poursuivra jusqu’en fin octobre.

A cette occasion, un séminaire scientifique sur le patrimoine religieux bouddhiste de la dynastie des Ly avec Thang Long – Hanoï a eu lieu le même jour à la pagode de Quan Su, siège du Comité central de l'Église bouddhique du Vietnam.

Lors du colloque, les délégués ont discuté de la préservation et de la promotion du patrimoine religieux bouddhiste de la dynastie des Ly qui marque la période la plus prospère du bouddhisme. L'art bouddhiste de la dynastie des Ly montre une grande interférence avec les arts des pays voisins, acquérant les arts de l'Inde, de l'Asie du Sud-Est et se combinant avec l'histoire et la culture vietnamiennes, a estimé le professeur agrégé et docteur Tong Trung Tin, directeur de l'Institut archéologique de l’Académie des sciences sociales du Vietnam. -VNA