Visite de l'ancien village celebre pour ses delicieux « gio cha » de Uoc Le hinh anh 1L'ancien pont enjambe un petit canal pour entrer dans le célèbre village traditionnel des « cha gio ». Photo : hanoi.gov

Hanoi (VNA) – Le village de Uoc Lê dans la commune de Tân Uoc du district de Thanh Oai, en banlieue de Hanoi est l'un des quatre célèbres villages anciens de Hanoi qui conservent encore l'âme vietnamienne dans l'architecture des toits de tuiles, des puits anciens, des portes de la maison communale et des rizières parfumées...

Situé à environ 30 km du centre de Hanoi au Sud-ouest, le village de Uoc Lê est connu pour son célèbre métier traditionnel de fabrication « gio cha » (pâté de viande pilée), bien que l’occupation principale des habitants reste l'agriculture.

À la différence des 3 autres villages célèbres qui sont devenus des sites touristiques comme l'ancien village de Duong Lâm, le village de céramique de Bat Tràng, le village de Cuu de Phu Xuyên, le village de Uoc Lê, est plus taciturne en se repliant sur lui et beaucoup de gens ne connaissent que ses délicieux « gio cha » célèbre, sans connaitre un village ancien, imprégné de l'essence sédimentaire et l’identité culturelle vietnamienne.

Avec un taux d'urbanisation irrésistible conforme à la tendance mondiale, le fait qu'une porte du village gardée depuis la dynastie Mac jusqu’à nos jours soit toujours « courageuse et durable » comme le symbole immortel des anciens village vietnamiens.

Les puits du village d'Uoc Lê, existent toujours, grands ou petits, étant un lieu commun pour les habitants du village.

Le puit n'est pas seulement un lieu commun mais aussi une géomancie du village, où les villageois sont connectés ensemble, un cours d’eau souterrain qui est fortement connecté en chaque personne dans l'ancien pays de « Doài » d’antan.

Bien qu’éloignés de chez eux, ceux qui ont grandi dans le village, baigné dans la rivière, joué avec les enfants sous le pied du banian du village, ... une fois rentrés au village, ils se rappellent soudainement des souvenirs comme tout un ciel de poésie de leur enfance.

Ceux qui vivent loin de leur village natal n'ont qu'à voir une émission sur leur ville natale, à voir l’image d’un villageois nettoyant les feuilles de « dong » (feuilles pour l’emballage des gâteaux du Têt) près du puits, ou d’un vieil homme qui balayant les feuilles de banian, ils auront des larmes aux yeux parce que leur village leur manque, le puits leur manque, même une âme vietnamienne cristallisée dans les seaux d'eau, les feuilles de banian, la tasse de thé, etc. -NDEL/VNA