Le Vietnam compte 16 villages d'enfants SOS, dont Go Vâp, situé rue Quang Trung, district de Go Vâp, Hô Chi Minh-Ville (Sud) qui est le premier et aussi le plus grand.

Le village d'enfants SOS de Go Vâp est un véritable nid douillet pour les orphelins et les enfants défavorisés. Une flamme de l'amour et de la compassion a été allumée ici, guidant les enfants à progresser fermement vers l'avant et à dépasser les difficultés qu'ils peuvent rencontrer dans la vie.

Au village SOS de Go Vâp, bon comportement des enfants impressionne. Dans la maison n°19, une petite fille, nommée Trà My, a accueilli les visiteurs avec un «Bonjour oncles et tantes !» Puis un garçon est venu, offrant à chacun un verre de thé frais. Leurs visages épanouis en disent long sur ce que l'amour et le confort du village leur avaient donné.

Le village de Go Vâp dispose de 20 maisons et d'un foyer d'accueil pour les jeunes, chacun ayant de 7 à 12 enfants orphelins. Les garçons de plus de 14 ans vont vivre dans le foyer d'accueil qui est situé à environ un kilomètre de ces maisons. Depuis sa création, le village Go Vâp a élevé 262 enfants.

La petite Pham Ngoc Bao, 8 ans, est arrivée dans le village quand elle n'avait que deux mois. Avec l'amour et à la compassion des nourrices et des amis du village, elle participe pleinement aux activités du village, comme aider sa mère, ses sœurs et frères plus âgés dans le ménage, le jardinage....

Tous les enfants du village suivent un rythme bien réglé. Ils vont à l'école le matin, déjeunent en famille et font une sieste après le déjeuner, puis retournent à l'école jusqu'à la fin de l'après-midi. En vacances, ils fréquentent les bibliothèques, font du sport ou s’occupent des jardins et plantes ornementales…

Ces activités communautaires les font se rapprocher les uns des autres, et ils deviennent proches comme frères et sœurs. Le village leur garantit une enfance heureuse et une bonne éducation, afin de rentrer dans la vie d’adulte d’un bon pied.

Les enfants ont tous un passé difficile. La plupart d'entre eux sont orphelins, le reste ont des parents incapables de les élever, matériellement ou spirituellement. Les nourrices, très dévouées, les aident à dépasser la complexité de leur situation et à bien s’intégrer dans la société.

Hoàng Thi Kim Dung, qui travaille dans le village depuis 14 ans, a confié qu'elle se charge de tout, aussi bien des repas que de l’éducation. «C’est un travail difficile, à plein temps. Cependant, en voyant les enfants grandir et s'aimer comme des membres d’une même famille, je suis heureuse de voir mes efforts récompensés».

Nguyên Van Chiên, en charge du secteur de l'éducation du village, a déclaré que beaucoup d'enfants ont reçu des bourses de partenaires et d’organisations étrangères pour étudier à l'étranger.

«Beaucoup d'entre eux, une fois formés, se sont installés à l'étranger. Mais ils gardent toujours des contacts étroits avec nous, nous disant qu'ils se souviennent toujours du village, où ils ont été pris en charge et où ils ont grandi dans l'amour», a-t-il encore fait savoir. – VNA