Un séminaire sur la Mer Orientale à Buenos Aires
Le
professeur Maria Susana Duran Saenz, directeur de la faculté des
relations inernationales de l'UAI, a souligné l'importance des études
sur les différends territoriaux maritimes et insulaires dans le monde,
notamment les relations des grands pays sur cette question, afin de
tirer des leçons pour les pays membres de l'Union des nations
sud-américaines (UNASUR), dont l'Argentine.
Le professeur
Juan Manuel Pippia, expert de la géopolitique de l'Asie-Pacifique, a
cité la situation actuelle de l'ASEAN, dont les différends en Mer
Orientale, le développement de la Chine ces dernières années augmentant
ses besoins énergétiques.
Le professeur Ezequiel
Ramoneda, orientaliste à l'Université Salvador, a parlé des différends
territoriaux en Mer Orientale, notamment de "la ligne des neuf tronçons"
revendiquée par la Chine et la Convention des Nations unies sur le
droit de la mer de 1982.
Le coordinateur du Centre
d'étude sur l'Asie du Sud-Est de l'Institut des relations
internationales de l'Université nationale La Plata, a insisté sur les
points de vue des pays aséaniens sur la question de la Mer Orientale,
sur l'importance de l'application de la Déclaration sur la conduite des
parties en Mer Orientale (DOC).
Les ambassadeurs du
Vietnam, des Philippines et d'Indonésie ont affirmé que le maintien de
la paix, de la stabilité en Mer Orientale constituait le préoccupation
des pays et que les parties concernées devaient mettre en oeuvre
pleinement la DOC pour parvenir au Code de conduite en Mer Orientale
(COC). L'ASEAN doit être responsable et dynamique pour empêcher une
escalade des tensions.
Le Vietnam dispose suffisamment de
preuves historiques et de bases juridiques pour affirmer sa
souveraineté sur les deux archipels de Hoang Sa (Paracel) et Truong Sa
(Spratly), a affirmé l'ambassadeur vietnamien Nguyen Dinh Thao, tout en
soulignant le point de vue du Vietnam de régler les différends par des
mesures pacifiques dans le respect du droit international.
Mme l'ambassadeur philippin, Maria Amelita Aquino, a protesté contre la
déclaration sans fondements de Pékin sur "la ligne des neufs tronçons"
ainsi que son ambition d'accaparer la Mer Orientale.
Le
diplomate indonésien Jonny Sinaga a précisé que les pays de l'ASEAN
devait privilégier le COC, un outil utile pour éviter que des différends
juridiques génèrent des tensions ou des conflits.
Ce séminaire sur la Mer Orientale a attiré plus d'une centaine d'experts, diplomates et étudiants. -VNA