Un brule-parfum en ceramique, temoin de l’age d’or du commerce hinh anh 1Photo:Internet

Hanoi (VNA) - Le brûle-parfum en céramique à fleurs bleues datant du XVe siècle, récemment inscrit dans la liste des trésors nationaux, révèle l’effervescence de la commercialisation de la porcelaine vietnamienne vers certains pays asiatiques.

Le brûle-parfum en céramique à fleurs bleues, également connu sous le nom de "Brûle-parfum en céramique émaillé blanc et peint de fleurs bleues", date du XVe siècle. Cette antiquité est actuellement la propriété du collectionneur Trân Dinh Thang dans la ville de Hai Phong (Nord). Selon le Conseil national du patrimoine, il s’agit du plus grand brûle-parfum jamais fabriqué, avec un design et des motifs des plus raffinés.

Une antiquité inestimable

Pour fabriquer cet objet de 42,5 cm de hauteur, les anciens artisans ont dû modeler l’argile en deux parties. Après avoir terminé la sculpture, le séchage, la cuisson, ainsi que la décoration et la peinture, les deux parties ont été assemblées pour former une structure complète. La première partie, en forme de grand bol avec un large bord, est décorée de dragons et de fleurs. Il y a également deux jolis bas-reliefs de têtes de lion symétriques, ayant chacune un anneau dans la gueule. On y trouve aussi des motifs bleus représentant des orchidées, lotus, dragons, nuages et vagues.

Le directeur adjoint du Musée national d’histoire du Vietnam, le Pr. associé - Dr. Nguyên Dinh Chiên, fait savoir que ces images de dragons sont similaires à celles apparaissant sur des objets en céramique tels qu’assiettes et bols datant du XVe siècle, découverts dans l’ancienne Cité impériale de Thang Long-Hanoï.

Le brûle-parfum en céramique à fleurs bleues, également connu sous le nom de "Brûle-parfum en céramique émaillé blanc et peint de fleurs bleues", date du XVe siècle. Cette antiquité est actuellement la propriété du collectionneur Trân Dinh Thang dans la ville de Hai Phong (Nord). Selon le Conseil national du patrimoine, il s’agit du plus grand brûle-parfum jamais fabriqué, avec un design et des motifs des plus raffinés.

Une antiquité inestimable

Pour fabriquer cet objet de 42,5 cm de hauteur, les anciens artisans ont dû modeler l’argile en deux parties. Après avoir terminé la sculpture, le séchage, la cuisson, ainsi que la décoration et la peinture, les deux parties ont été assemblées pour former une structure complète. La première partie, en forme de grand bol avec un large bord, est décorée de dragons et de fleurs. Il y a également deux jolis bas-reliefs de têtes de lion symétriques, ayant chacune un anneau dans la gueule. On y trouve aussi des motifs bleus représentant des orchidées, lotus, dragons, nuages et vagues.

Le directeur adjoint du Musée national d’histoire du Vietnam, le Pr. associé - Dr. Nguyên Dinh Chiên, fait savoir que ces images de dragons sont similaires à celles apparaissant sur des objets en céramique tels qu’assiettes et bols datant du XVe siècle, découverts dans l’ancienne Cité impériale de Thang Long-Hanoï.

Des traces confirment que le XVe siècle a été l’apogée du pays en la matière, avec l’existence de nombreux villages de céramique du Nord au Sud. De plus, pendant les XIVe et XVe siècles, des navires marchands des pays d’Asie du Sud-Est ont accosté dans les ports maritimes du Nord du Vietnam pour échanger et vendre des épices et des matières premières.

Bien que les archives n’enre-gistrent pas la vente de poteries sur certains sites archéologiques le long des côtes (anciennement des ports commerciaux) à Vân Dôn, Quang Ninh au Nord, à Lach Truong, Thanh Hoa et Hôi Thông, Nghê An au Centre, les spécialistes ont découvert des artefacts en céramique.

Cela confirme que la céramique était l’une des marchandises principales exportées par le Vietnam à cette époque-là.-CVN/VNA