Hanoi (VNA) - Un atelier sonore à but non lucratif appelé "Sonic Ground" a été ouvert lundi 6 juin à Hanoi pour dix cinéastes à petit budget et indépendants, vidéastes et artistes d’autres médias au Vietnam.

Un atelier sonore pour ameliorer les capacites des cineastes et artistes hinh anh 1Lors de l’atelier sonore "Sonic Ground" à Hanoi, le 6 juin. Photo : VNA

L’atelier est organisé par l’UNESCO en collaboration avec le Centre d’aide et de développement des talents du cinéma (TPD) de l’Association du cinéma du Vietnam jusqu’au 10 juin. Il reçoit également le soutien de la Délégation générale Wallonie - Bruxelles (Belgique) au Vietnam, Purin Pictures et Vigne de Hanoi.

Les objectifs de l’atelier consistent notamment à fournir aux participants des compétences pratiques pour optimiser leur équipement limité et obtenir la meilleure qualité audio, à les initier aux bases techniques de l’enregistrement sonore et de la conception, ainsi qu’à les encourager à réfléchir sur le processus de conceptualisation et expérimentant le son comme matériau filmique.

Le Sonic Ground Workshop vise également à offrir un espace où les cinéastes et les artistes peuvent échanger des connaissances et des idées sur un élément créatif mutuel, une rare opportunité au Vietnam compte tenu du fait que deux communautés n’ont pas tendance à avoir, à partager et à rejoindre l’espace et le réseau de l’autre.

L’atelier est dirigé par Arnaud Soulier, un éminent ingénieur du son expérimenté résidant à Hanoi. En plus des sessions d’Arnaud, il y aura des projections et des discussions avec des cinéastes et des artistes pour élaborer sur leur processus et leur trajectoire de création et de mélange d’images et d’audio.

Soulignant l’importance du son dans la production cinématographique, le représentant de l’UNESCO au Vietnam, Christian Manhart, a déclaré que par rapport à l’image, le son a également une énorme influence sur l’attention et l’imagination du public, mais son rôle a été encore négligé.

Il a espéré que Sonic Ground apportera aux cinéastes et artistes vietnamiens une certaine compréhension de la technicité et des ressources afin d’atteindre le standard audio souhaité et d’incorporer le visuel au récit visuel. – VNA