Ce constat figure dans le rapport sur la compétitivité et les technologies des entreprises au Vietnam - résultats de l'enquête de 2013, rendu public le 3 novembre par l’Institut central de gestion économique (CIEM), le Département général des statistiques et l’Université de Copenhague (Danemark).
Selon le professeur John Rand de l’Université de Copenhague et membre de l'équipe d’étude, seul un cinquième des entreprises vietnamiennes ont des relations d'affaires avec les entreprises issues de l’investissement direct étranger. Toutefois, lorsque c’est le cas, leurs relations sont très étroites.
Par ailleurs, 90% des entreprises vietnamiennes n’investissent ni ne mènent de recherche en raisons des risques trop élevés, cette activité coûteuse n’aboutissant pas toujours à des résultats.
L’économiste Pham Chi Lan a proposé de reconsidérer les politiques d’attrait de l’IDE en vue d’obtenir l’engagement des investisseurs à transférer des technologies dans le cadre de la mise en œuvre de leur projet.
Selon le Docteur Lê Dang Doanh, le chiffre d'affaires de ces sociétés provient essentiellement de l’exploitation de ressources naturelles plus ou moins brutes impliquant des technologies de faible ou moyen niveau, de sorte que, demeurant ce qui précède, elles ne sont pas portées à investir dans la recherche et développement. En outre, le lancement d’un nouveau produit entraîne de nombreux problèmes au Vietnam, notamment de contrefaçon et de contrebande immédiates. "Tant que ces conditions persisteront, les entreprises vietnamiennes ne pourront pas se développer", a dit M. Doanh. -CVN/VNA
En quatre années d’observation des activités de plus de 8.000 entreprises, de 2010 à 2013, seulement 11% des entreprises vietnamiennes ont bénéficié d’un transfert de technologies de la part d’entreprises issues d’un investissement direct étranger (IDE).