Le ministre des Affaires étrangères Pham Binh Minh et la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton ont plaidé lors de leur entretien à Hanoi pour les relations approfondies et élargies, notamment économique, entre les deux pays.

Les deux parties se sont accordées pour échanger des délégations de tous échelons et intensifier la coopération bilatérale dans plusieurs secteurs, soulignant que l'économie, le commerce et l'investissement continuent d’être le cœur comme le moteur des relations bilatérales.

Ils ont affirmé renforcer ensemble la coopération bilatérale dans les sciences et les technologies, l'éducation, la santé, l'environnement, la coopération dans le cadre du Fonds de l'éducation du Vietnam, celle en matière de résilience au changement climatique, contre la montée du niveau des mers..., ainsi que les négociations de l'accord sur l'emploi pacifique de l'énergie nucléaire civile (Accord 123).

La secrétaire d'État américaine Mme Hillary Clinton s'est déclarée satisfaite du développement des relations bilatérales, souhaitant voir les deux pays redoubler d'efforts pour porter leurs relations au niveau de celles d'un partenariat stratégique.

Le gouvernement américain respecte l'indépendance et la souveraineté du Vietnam, et souhaite voir le Vietnam se développer fortement, valoriser de plus en plus son rôle dans la région et le monde, a affirmé la chef de la diplomatie américaine, promettant de
soutenir l'Initiative en aval du Mékong.

Le ministre Pham Binh Minh a demandé au gouvernement américain de lever les barrières au commerce contre les produits vietnamiens, de reconnaître dans les meilleurs délais le Vietnam en tant qu'économie de marché, de lui accorder le statut du système de préférences généralisées (SPG), de soutenir les intérêts du Vietnam dans le cadre des négociations de l'accord de partenariat transpacifique (TPP), ainsi que de le seconder dans le règlement des séquelles de la guerre, notamment de l'agent orange/dioxine.

Ils ont affirmé contribuer au maintien de la paix, de la stabilité et de la coopération en Mer Orientale, considérant unanimement que les litiges de souveraineté en Mer Orientale doivent être réglés par la voie pacifique et sur la base du droit international, notamment de la Convention des Nations unies sur les droits de la mer de 1982, tout en observant la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC), et assurer la liberté et la sécurité de la navigation maritime. -AVI