Le tunnel de Thu Thiem, quipasse sous le fleuve Saigon, et tout l'axe routier Est-Ouest ont étéouverts au trafic dimanche, en présence du président du Vietnam TruongTan Sang et de l'ambassadeur japonais au Vietnam Yasuaki Tanizaki.
L'axe routier Est-Ouest est un ouvrage de pointe qui revêt unesignification importante dans le développement des infrastructures decommunication urbaine et l'amélioration de l'environnement, afind'édifier la mégapole du Sud comme une ville civilisée et moderne, aestimé Le Hoang Quan, président du Comité populaire municipal.
S'adressant à cette occasion, le vice-Premier ministre Hoang Trung Haia affirmé que l'axe routier Est-Ouest permettrait de réduire le tempsde circulation entre le centre-ville et le péninsule de Thu Thiem, derégler les embouteillages et de développer les régions urbaines à l'estde la ville.
De plus, l'axe routier Est-Ouest relie HoChi Minh-Ville à deux grandes zones économiques de Nam Bo Oriental etNam Bo Occidental, a-t-il ajouté.
Le tunnel de ThuThiem, le premier du genre au Vietnam et le plus grand en Asie duSud-Est, relève du projet de construction de l'axe routier Est-Ouest,long de 22 km et qui traverse les arrondissements 1, 2, 4, 5, 6, 8,Binh Tan et le district de Binh Chanh.
Ce tunnel, d'unelongueur de 1.490 m dont 371 m sous le fleuve, a une largeur de 33 m etune hauteur de 9 m. Il comprend six voies de circulation, avec unevitesse autorisée de 60 km/h.
Le tunnel de Thu Thiemrestera placé sous la supervision de l'Agence japonaise de coopérationinternationale (JICA) après son ouverture au trafic, a affirmé MotonoriTsuno, représentant en chef de la JICA au Vietnam lors d'une rencontreavec la presse samedi.
Le coût total de la constructiondu tunnel et de l'axe routier Est-Ouest s'élève à plus de 9.863milliards de dongs, dont 65% provenant d'APD (Aides publiques audéveloppement) japonaises. -AVI
Les pêcheurs engagés pour lever le « carton jaune » de la pêche INN
Ces dernières années, dans la ville de Huê, les pêcheurs sont devenus de véritables « gardiens de la mer », en respectant strictement les règles contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Grâce à une coordination étroite avec les gardes-frontières et les autorités locales, chaque navire est suivi et ses données sont vérifiées, contribuant ainsi à la transparence du secteur et aux efforts visant à lever l’avertissement de l’Union européenne (UE).