"Les efforts conjugués pour conserver et valoriser la culture et la vestiges confucéens au Vietnam", tel a été le thème d'une réunion tenue vendredi à Hanoi.

Destiné à partager des expériences, s'accorder sur les méthodes de conservation et de valorisation de ce patrimoine matériel et immatériel, cet évènement contribuera à l'émergence d'une culture moderne et prospère mais riche de ses particularismes traditionnels.

La cinquantaine d'interventions présentées à cette occasion ont tourné autour de la philosophie confucéenne, de la gestion et de la conservation des vestiges et autres patrimoines confucéens dont les temples de la Littératture, les anciens manuscrits, les autels réservés au culte de Confucius...

Y ont été également présentées des expériences de recherche, de conservation et de mise en valeur de vestiges comme l'Ecole pour les fils de dignitaires (Quoc Tu Giam), située derrière le Temple de la Littérature (Hanoi), les esplanades et lieux de culte de la ville de Hue (Centre), les temples de la Littérature de Dien Khanh (Khanh Hoa), de Phu Tho (dans la province du même nom), de Mao Dien (Hai Duong), de Xich Dang (Hung Yen) et les ouvrages dédiés au culte de Confucius et des études confucianistes dans les villages dans le district de Quoc Oai (Hanoi) et dans la province de Quang Ninh.

La philosophie confucéenne a été introduite au Vietnam sous la dynastie des Ly (1010-1225), puis s'est épanouie sous celles des Tran, des Le et enfin des Nguyen, exerçant une profonde influence sur toute la société.

Durant près de mille ans, les concours mandarinaux, tenus pour la première fois en 1075 et la dernière fois en 1919, ont permis de sélectionner 2.897 docteurs, qui ont contribué à bâtir la culture littéraire nationale.

Inventé par Confucius (551-479 av. J.-C.), le confucianisme ne se préoccupe pas des origines du monde, ni des fins dernières de l'homme, mais il édicte un code moral fondé sur cinq vertus : l'humanisme, l'équité, l'urbanité, l'intelligence et l'honnêteté. - AVI