Necessite de controler l’origine du bois brut hinh anh 1La signature de l'accord VPA donnera au Vietnam des opportunités comme des défis en matière d’export de produits en bois. Photo: VNA

Hanoi (VNA) - L'accord de partenariat volontaire (VPA), négocié dans le cadre du Plan d'action sur l'application de la législation forestière, la gouvernance et les échanges commerciaux (FLEGT), devrait être achevé en juin prochain.

L'accord de partenariat volontaire (VPA) établira un mécanisme de délivrance de licence garantissant que seuls les meubles en bois d'entreprises agréées seront exportés en UE. D’après Tô Xuân Phuc, spécialiste de l’organisation Forest Trends, le bois et les produits du bois sont l’un des produits d’export majeur du Vietnam avec le marché de l’UE. L’année dernière, le chiffre d’affaires à l’export réalisé avec l’UE s’est élevé à 750 millions de dollars. Mais après la signature de l’accord VPA/FLEGT, il devrait atteindre environ un milliard de dollars par an.

Selon Ngô Sy Hoài, vice-secrétaire général de l’Association du bois et des produits forestiers du Vietnam, la signature de cet accord donnera au Vietnam des opportunités comme des défis en matière d’export de produits en bois. Les pays partis au VPA s’engagent à exporter en UE des produits légaux. Elles n’auront pas à justifier de l’origine du bois, comme les autres pays qui ne sont pas parties au VPA. « Une opportunité favorable pour le Vietnam en matière de contrôle du bois et la surveillance des origines des produits en bois», souligne-t-il.

En réalité, les entreprises vietnamiennes importent leur bois brut de plusieurs pays, ce qui rend difficile le contrôle de son origine. S’inquiétant de la légalité du bois brut domestique, Tô Xuân Phuc évoque un témoignage selon lequel près de 30 % des exploitations familiales de sylviculture n’ont pas encore obtenu de licence d’utilisation foncière. Une situation identique concerne de nombreuses compagnies sylvicoles.

Afin de contrôler l’origine du bois brut, la partie vietnamienne doit toujours veiller à la légalité du bois brut importé. Concernant le bois brut domestique, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural s’attache à accélérer la délivrance de licences aux exploitations sylvicoles. -CVN/VNA