Les spectateurs ont cet été peu de choix dansla liste des films vietnamiens à l’affiche. Outre l’œuvre Quyên dumetteur en scène Phan Quang Bình et traitant de la vie des Vietnamiensrésidant en Allemagne, les cinéastes nationaux ont en grande partie faitle choix des films d’horreur. En effet, Ma dai (Fantôme vivace) deHoàng Duy, Lật mặt (Tourner casaque) de Lý Hai et Thám tử Hênry(L'espion Henry) de Tân Beo en sont l’exemple.
«Ilspossèdent beaucoup d’images horribles, mais ils ne parviennent pas àcréer des sensations chez les spectateurs. Leurs contenus ne sont pasintéressants, l’interprétation des acteurs n’est pas attrayante. Je suissouvent déçu. Mes amis et moi préférons les films étrangers», confieThiên Quynh, 22 ans, habitant à Hanoi.
Dans lescomplexes Platinum Cineplex, Lotte Cinema ou encore CGV, les œuvresétrangères attirent souvent beaucoup de spectateurs et notamment lesjeunes. Grâce à la qualité d’image, au contenu divertissant, aux acteurscharismatiques, aux trucages mais aussi à la promotion réalisée, lesfilms américains remportent un plus grand succès dans les sallesvietnamiennes. C’est le cas des films Mad Max, Fury Road, Insidious 3,Pitch Perfect 2, Fantastic Four, Jurassic World, Despicable Me et InsideOut qui font sensation.
Parmi eux, Fast and Furious 7,film d’action de James Wan, a attiré 1,26 million de spectateurs etatteint 110 milliards de dôngs (5,1 millions de dollars) de recette enmoins de deux semaines au Vietnam. Jurassic World, film d'aventure deColin Trevorrow, a quant à lui rapporté plus de 30 milliards de dôngs enseulement une première semaine de projection.
L’été estune saison propice aux succès cinématographiques mais les producteursvietnamiens ne profitent pas de cette occasion. S’ils n’améliorent pasleur méthode d’accès au public et leurs productions, les filmsvietnamiens resteront opprimés même au sein du marché domestique.-CVN/VNA