Le Vietnam veut envoyer 56.000 travailleurs qualifiés à l’étranger d’ici 2025

Le Vietnam étudie un projet d’envoi à l’étranger de 56.000 travailleurs qualifiés

Un projet d’envoi à l’étranger de 56.000 travailleurs qualifiés a été élaboré par le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales. Certaines étapes restent à franchir.

Hanoi (VNA) –  Un projet d’envoi à l’étranger de 56.000 travailleurs qualifiés vietnamiens a été élaboré. Certaines étapes restent à franchir pour assurer le succès d'un tel projet.

Le Vietnam étudie un projet d’envoi à l’étranger de 56.000 travailleurs qualifiés ảnh 1Le Vietnam souhaite envoyer davantage des travailleurs qualifiés à l'étranger. Photo : CVN

Le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales a pour ambition d'envoyer 56.000 Vietnamiens à l’étranger. Ce programme est divisé en deux étapes. Dans un premier temps, le pays veut fixer comme objectif de départ, d’ici fin 2020, l'envoi de 17.000 travailleurs vers des pays offrant une haute rémunération. Concrètement, il s'agit d'envoyer 3.700 infirmiers et 7.500 ingénieurs en télécommunication vers l’Allemagne ; 1.500 infirmiers et 3.000 ingénieurs en technologie de l’information et en mécanique vers le Japon, et 1.800 ingénieurs en technologie de l’information, cuisiniers et serveurs vers la République de Corée.

La deuxième étape, qui devra être réalisée de 2020 à 2025, concernera 39.000 travailleurs. 8.300 infirmiers et 16.500 ingénieurs en technologie de l’information partiront vers l’Allemagne ; 3.300 infirmiers et 6.600 ingénieurs vers le Japon ; 3.900 ingénieurs, 400 cuisiniers et serveurs vers la République de Corée.

"Ces cinq dernières années, le Vietnam a envoyé chaque année plus de 10.000 travailleurs à l’étranger dont seulement 20% d'entre eux avaient suivi une formation", a informé Pham Dô Nhât Tân, vice-président de l’Association d’exportation de main-d’œuvre du Vietnam (VAMAS). À noter que la plupart des formations en question sont des formations de court terme. C’est pourquoi, l’objectif d’envoi de 7.000 travailleurs de qualité chaque année "doit être étudié profondément", a-t-il suggéré, soulignant l’importance des négociations avec les pays d’accueil afin de déterminer leurs besoins.

En ce qui concerne les métiers concernés par le nouveau projet, "les infirmiers vietnamiens peuvent répondre aux exigences de qualité et de quantité des pays étrangers", a indiqué Pham Dô Nhât Tân. Pourtant, le nombre d’infirmiers vietnamiens au Japon et en Allemagne reste très modeste. De même, à présent, peu d’ingénieurs vietnamiens sont evoyés à l’étranger. "Les ingénieurs ont l’occasion de chercher un bon emploi au Vietnam. Il n'est pas nécessaire de partir travailler à l’étranger", a-t-il conclu.

Le Japon, marché prometteur et exigeant 
Le Vietnam étudie un projet d’envoi à l’étranger de 56.000 travailleurs qualifiés ảnh 2Les travailleurs vietnamiens doivent répondre à des exigences des recruteurs étrangers. Photo : CVN

Le Japon est un marché prometteur pour l’exportation de la main-d’œuvre vietnamienne qualifiée. Chaque année, le Japon a besoin d’environ 130.000 stagiaires pour les secteurs de l’agriculture, de la santé, de la construction et de la mécanique… 

Autrefois, le Japon recrutait rarement les stagiaires vietnamiens. Ces dernières années, grâce aux succès des négociations entre les gouvernements vietnamien et japonais, le nombre de stagiaires vietnamiens au Japon n’a cessé d'augmenter. Actuellement, 50.000 stagiaires vietnamiens y travaillent. La plupart d’entre eux ont un diplôme des IUT ou universitaire. 

Les stagiaires vietnamiens bénéficient d’un salaire moyen de 120.000 à 150.000 yens (soit de 23 à 26 millions de dôngs par mois). Après un contrat de travail de 3 ans, ils peuvent économiser une petite fortune en mettant à profit leurs expériences de travail.

Marché prometteur, le Japon est également exigeant. "Les recruteurs demandent toujours le respect de la discipline, le sérieux et un bon niveau du japonais chez les travailleurs vietnamiens", souligne Nguyên Xuân Lanh, assistant de direction au sein de la société Esuhai spécialisée dans l’envoi des travailleurs vietnamiens vers le Japon. Les Vietnamiens répondent rarement à toutes ces exigences.

D’autre part, le quota japonais appliqué  à l'entrée de travailleurs vietnamiens est fixé à 130.000 personnes par an. L’augmentation du quota nécessite des négociations au niveau gouvernemental afin d'appliquer effectivement les objectifs annoncés. – CVN/VNA

Voir plus

La province de Quang Tri a mobilisé plus de 5.000 officiers et soldats pour être en service, prêts à répondre aux situations durant le typhon Fengshen. Photo : VNA

Typhon Fengshen : le gouvernement renforce les mesures de prévention

Le Premier ministre Pham Minh Chinh a signé le 22 octobre 2025 la dépêche officielle n°202/CD-TTg, demandant aux ministères et aux localités concernées de concentrer tous les efforts pour prévenir et faire face aux pluies diluviennes, inondations, crues soudaines, glissements de terrain au Centre central du Vietnam.

Le secrétaire général Tô Lâm, le président de l'Université Aalto, Ilkka Niemela, avec des étudiants vietnamiens étudiant en Finlande. Photo: VNA

Visite du secrétaire général Tô Lâm à l’Université Aalto (Finlande)

Dans le cadre de sa visite officielle en Finlande, le 22 octobre (heure locale), le secrétaire général du Comité central du Parti communiste du Vietnam (PCV), Tô Lâm, a visité l’Université Aalto, rencontré la direction de l’université et échangé avec des étudiants vietnamiens poursuivant leurs études en Finlande.

Le ministre de l’Éducation et de la Formation, Nguyên Kim Son. Photo : VNA

Une éducation ouverte et pragmatique sous un cadre juridique renforcé

ans le cadre de la 10e session de la 15e Assemblée nationale (AN), les députés ont examiné matin mercredi trois projets de loi relatifs à l’éducation : la loi modifiant et complétant certaines dispositions de la Loi sur l’éducation, la Loi sur l’enseignement supérieur (modifiée) et la Loi sur l’éducation professionnelle (modifiée).

Source: Getty

La cybercriminalité, une « guerre sans fusils » à l’ère numérique

À l’ère de la transformation numérique accélérée, le cyberespace est devenu une base du fonctionnement économique, social et sécuritaire mondial. Cependant, parallèlement aux opportunités de développement, le monde fait face à des risques croissants liés à la cybercriminalité : vol de données, fraude, extorsion, attaques contre des infrastructures critiques.