Dà Nang (VNA) - Le Vietnam possède des preuves tangibles pour affirmer sa souveraineté en Mer Orientale, a déclaré Grigory Trofimchuk, président du Conseil d’experts du Fonds d’assistance aux recherches scientifiques Asie-Europe.

Le Vietnam possede des preuves indeniables sur sa souverainete en mer Orientale hinh anh 1La salle d’exposition sur les îles de Hoàng Sa (Paracels) à Dà Nang. Photo: Grigory Trofimchuk

Dans un article publié le 11 octobre sur le site Realtribune au lendemain de sa visite d’une salle d’exposition sur l’archipel de Hoàng Sa (Paracels) à Dà Nang, l’expert russe a évoqué ses fortes impressions à la vue des objets exposés sur la souveraineté vietnamiennes en Mer Orientale. 

Il a souligné qu’à côté d’un espace d’exposition impeccables et des objets et des documents exposés prouvant la souveraineté du Vietnam sur l’archipel de Hoàng Sa en Mer Orientale depuis des siècles, il s’agit d’une question clef pour la sécurité en Asie du Sud-Est et dans le monde entier.

Grigory Trofimchuk a estimé qu’il fallait présenter activement aux publics étrangers, notamment aux chercheurs en Russie, sur  ces objets et documents historiques précieux sur la Mer Orientale. Il a espéré que dans les temps à venir, les chercheurs russes organiseraient un symposium sur ce sujet dans cette salle d’exposition.

S’agissant des tensions actuelles en Mer Orientale, il a condamné l’ambition de la Chine de faire main basse sur la Mer Orientale. Selon lui, le Vietnam et les pays dans la région devraient mettre en avant l’exécution de la sentence internationale invalidant les prétentions chinoises en Mer Orientale et bien appliquer les mécanismes comme ASEAN et APEC.

Après des années de négociations vaines, les Philippines ont saisi début 2013 un tribunal arbitral, constitué en application de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM) pour qu’il statue sur son différend avec la Chine.

Et après plus de trois années d’auditions et de recherches, la CPA a jugé que les "droits historiques" revendiqués par la Chine dans "la ligne en neuf traits" n’avaient "aucun fondement juridique". – VNA