Hanoi (VNA) – Le Vietnam et la République de Corée ont coopéré dans un projet de règlement des conséquences des bombes et des mines après la guerre financé à hauteur de 20 millions de dollars à titre d’aide non remboursable par le gouvernement sud-coréen.

Le Vietnam et la Republique de Coree cooperent dans le deminage hinh anh 1Photo d'illustration: VNA

Le projet est mis en œuvre dans les provinces de Quang Binh et Binh Dinh (Centre), de 2018 à décembre 2020, par le Centre d’action national contre les bombes et mines (VNMAC) en coordination et l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Après 2 ans, le projet a neutralisé des bombes, des mines et des munitions non explosées datant de la guerre sur une superficie totale de 12.829 ha (4.174 ha à Quang Binh et 8.655 ha à Binh Dinh); déminé 1.482 ha (814 ha à Quang Binh et 568 ha à Binh Dinh.

Le projet a établi les dossiers des victimes des bombes et mines et de leurs familles dans ces deux provinces, et a appliqué des technologies de l’information dans leur gestion.

En 2020, le projet prévoit d’envoyer 21 équipes de techniciens pour mener des investigations techniques sur plus de 3.800 ha (2.379 ha à Quang Binh et 1.424 ha à Binh Dinh.

Il déployera par la suite 55 équipes de démineurs dans les deux provinces (30 à Binh Dinh et 25 à Quang Binh) pour effectuer des opérations de déminage sur plus de 3.000 hectares (1.368 ha à Quang Binh et 1.642 ha à Binh Dinh).

Le projet organisera également des activités de sensibilisation au problème des mines et continuera de fournir ses aides aux victimes en matière de soins médicaux et de réinsertion sociale.

Selon les statistiques disponibles en 2018, des engins explosifs datant de la guerre, susceptibles de tuer ou d’estropier, restent ensevelis sous 28% de la superficie de la province de Quang Binh.

Au niveau national, ce chiffre est de 18% et il faudra plus d’un siècle pour nettoyer toutes les bombes et mines du pays, avec un coût estimé à plus de 10 milliards de dollars, sans compter des dépenses pour la réinstallation et le bien-être dans les zones dangereuses. –VNA