La réduction du nombre de familles pauvres de 16% àmoins de 10% d'ici 2015 représente un défi particulier pour le Laos, adéclaré le vice-ministre de la Plan et de l'Investissement, le DrKhamlien Pholséna, lors de la réunion de quatre jours qui s’est tenue àThalath, province de Vientiane.
«Le Laos auraitégalement du mal à atteindre l'objectif de réduction du pourcentage (de38 à 34 %) d'enfants de moins de cinq ans n'ayant pas atteint leurtaille potentielle, dans les deux prochaines années», a-t-il indiqué.
«La réduction de 27 à 22% du pourcentage des enfants demoins de cinq ans souffrant d'insuffisance pondérale d'ici à 2015pourrait être possible, mais l'augmentation de la taille des enfants estdifficile », a encore estimé le responsable.
Bien quele taux de scolarisation primaire a atteint 96,8% au cours de cetteannée académique et semble prêt à atteindre l'objectif fixé de 98% en2015, le taux de réussite moyen des niveaux 1 à 5 de l'école primairereste très en deçà de la cible de l'OMD. Les données montrent que letaux de réussite moyen est actuellement de seulement 71,4%, bien en deçàde l'objectif de 95% pour 2015.
Le directeur généraldu Département de l’enseignement maternel et primaire dépendant duministère de l'Education et des Sports, le Dr Mithong Souvanvixay, arécemment déclaré aux journalistes que la pauvreté empêchait les enfantsdes régions rurales de s'inscrire dans les écoles.
«Les filles sont particulièrement vulnérables quand il s'agit deredoubler car de nombreux parents issus de différents groupes ethniquesestiment qu'il n'est pas nécessaire que les filles aient un niveaud'éducation élevé», a-t-il insisté, ajoutant que les filles se marientsouvent à un jeune âge afin qu'elles puissent travailler et aider leursfamilles.
Le Dr Khamlien a recommandé que l'ANapprouve un financement plus important pour le programme des repasscolaires existant dans les communautés rurales, de façon à encouragerles enfants à fréquenter l'école. «Ce programme participera également àaider les enfants des zones rurales à prendre du poids».
En outre, le taux de scolarisation des filles reste faible par rapportaux garçons. Au niveau de l'enseignement supérieur, le taux descolarisation des filles est faible, ce qui entrave les efforts déployéspar le pays pour atteindre l'égalité des sexes et l'autonomisation desfemmes. L'égalité des sexes est au cœur du troisième OMD.
Le vice-ministre Khamlien Pholséna a déclaré que les problèmes desécurité pour les filles qui parcourent de longs trajets pour aller àl'école dans les communautés rurales ont été parmi les principauxfacteurs qui privent les filles d'une éducation égale.
À cet égard, il a recommandé d'investir plus d'argent dans laconstruction de dortoirs pour les filles dans les écoles primaires etsecondaires, ainsi que dans les universités. « Nous devons accorder uneattention particulière à l'éducation des filles afin que nous puissionsatteindre l'OMD Trois ».
Le Dr Khamlien a souligné quele développement ne peut se faire correctement sans les femmes. Il adéclaré qu’atteindre l'objectif de réduction du taux de mortalitéinfantile et maternelle était un autre défi, surtout dans lescommunautés rurales où les habitants vivent loin des dispensaires etcentres de santé.
Le plus grand défi pour le Laos sesituera dans l'OMD 9 - un objectif local pour le pays axé sur lasuppression des munitions non explosées (UXO), engins meurtriers larguéssur le pays pendant la guerre d'Indochine.
En 2015,le Laos prévoit d'éliminer les munitions non explosées sur une surfacede 100.000 ha ; seulement 32.050 ha ont été aménagés jusqu'à ce jour. «On est très loin de l'objectif », selon le Dr Khamlien. « Je voudraisdemander à la communauté internationale de nous aider dans cet effort.Les UXO restent enfouis dans les provinces du Laos.» - VNA
Les pêcheurs engagés pour lever le « carton jaune » de la pêche INN
Ces dernières années, dans la ville de Huê, les pêcheurs sont devenus de véritables « gardiens de la mer », en respectant strictement les règles contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Grâce à une coordination étroite avec les gardes-frontières et les autorités locales, chaque navire est suivi et ses données sont vérifiées, contribuant ainsi à la transparence du secteur et aux efforts visant à lever l’avertissement de l’Union européenne (UE).
