"La juste politique sur la liberté de croyance et de religion du Parti et de l'Etat a fait échec aux tentatives d'exploitation de la religion par le complot dit d'"évolution pacifique".

C'est le titre d'un article du général de brigade, le professeur associé - docteur Tran Minh Thu, rédacteur en chef de la Revue "Cong an nhan dan" (Police populaire), rédigé à l'occasion de la Journée mondiale des droits de l'homme (10 décembre).

Le Vietnam est un pays où existent différentes religions et diverses formes de croyance. Les fidèles sont les travailleurs patriotiques possédant la volonté de lutter contre les agresseurs. Dans son premier Programme, le Parti a déterminé que la population croyante est un élément des forces de la Révolution vietnamienne. Le Parti et l'Etat vietnamiens ont promulgué de nombreuses lignes et politiques de solidarité religieuse au sein du bloc de grande union nationale afin de mener à bien la libération nationale et l'édification du socialisme.

La liberté de croyance et de religion du peuple est toujours respectée et assurée car considérée comme un droit fondamental du citoyen. Mais, les forces hostiles cherchent toujours à argumenter en disant qu'au Vietnam il n'y a pas de liberté de religion, à calomnier l'Etat vietnamien pour ses violations de la démocratie et des droits de l'homme, en vue de détruire le bloc de grande union nationale, de diviser le Parti, l'Etat et la population croyante, et d'inciter celle-ci à protester contre les autorités et à troubler l'ordre social, se créant des preuves pour s'ingérer dans les affaires intérieures du pays.

Les opposants ont précisé que les activités religieuses n'ont pas besoin de gestion publique, ce qui est un argument erroné.

L'organisation religieuse est une des organisations sociales, et toutes, dans n'importe quel pays, doivent mener leurs activités sous la gestion de l'Etat. Si l'une n'est pas encore reconnue, elle n'a pas de personne juridique, et si elle l'est, elle doit respecter les lois en étant responsable de ses actions.

Les forces hostiles et réactionnaires vietnamiennes comme étrangères cherchent toujours à dénaturer la situation des religions au Vietnam, calomnier les autorités de les réprimer, de refuser d'autoriser la construction de lieux de culte, d'empêcher les activités religieuses...

Les activités religieuses sont destinées à satisfaire les besoins de spiritualité des fidèles et des dignitaires, et constituent l'un des domaines de la vie sociale. On peut citer, par exemple, la construction de lieux de culte qui permet non seulement de développer les infrastructures des religions, mais aussi le foncier, l'aménagement et l'édification d'une région. Les relations entre les organisations et les religieux étrangers participent des relations extérieures..., et la formation de dignitaires, de la loi sur l'éducation...

La religion, et toutes activités religieuses, comme toutes organisations administratives, politiques, sociales ou de particuliers, ne peuvent être en dehors de la loi nationale.

Le droit international et les lois de nombreux pays font de la liberté de culte et de religion un droit fondamental du citoyen, mais doit toujours être placée sous l'administration de l'Etat.

Au Vietnam, l'Etat a promulgué de nombreux textes juridiques sur les religions et les activités religieuses. Le 8 novembre 2012, le gouvernement a publié l'arrêté No. 92/2012/ND-CP en application de l'ordonnance sur les croyances et les religions, lesquels sont les textes majeurs en ce domaine.

Les politiques du Parti et de l'Etat répondent aux aspirations de l'immense majorité de la population et ont permis de mobiliser les religieux pour contribuer à l'édification et à la défense du pays. Le Renouveau, lancé il y a près de 30 ans, a permis au Vietnam de faire de grandes avancées dans nombre de domaines, notamment en matière de religion. Depuis 2006, année où le Département d'Etat américain a retiré le Vietnam de la liste des "pays particulièrement préoccupants" en matière de liberté religieuse (CPC, "Country of Particular Concern"), la vie religieuse au Vietnam a connu de grandes évolutions. Aujourd'hui, 37 organisations religieuses ont été reconnues, au lieu de trois auparavant (Eglise protestante du Vietnam (Nord), Eglise catholique du Vietnam et Eglise bouddhique du Vietnam). Entre 2011 et 2012, 600 lieux de culte et plus de 500 ouvrages religieux ont été construits. Nombre d'écoles et instituts d'organisations religieuses ont été ouvertes avec le soutien des autorités locales.

Ces huit dernières années, 15.000 personnes ont été élues ou nommées à des postes au sein des organisations religieuses, le Vatican ayant ordonné 17 évêques et évêques adjoints. A ce jour, le Vietnam compte 83.000 dignitaires religieux et 250.000 subalternes.

En huit années d'application de l'ordonnance sur les croyances et les religions, 20.000 lieux de culte ont été construits ou réhabilités dans l'ensemble du pays. Les administrations publiques ont consacré des centaines d'hectares pour la construction de lieux de culte. Ho Chi Minh-Ville a offert 7.500 m2 à l'Association générale de l'Eglise protestante du Vietnam (Sud) pour la construction d'un institut de théologie, Hanoi a attribué 10 ha à l'Eglise bouddhique du Vietnam pour son institut, Dak Lak a remis 11.000 m2 à l'évêché de Buon Ma Thuot, Da Nang, 9.000 m2 à l'évêché de la ville, et Quang Tri, 15 ha supplémentaires à l'Eglise de La Vang...

La plupart des organisations religieuses ont leurs propres magazines ou bulletins. Depuis 2006, la maison d'édition religieuse a publié 5.841 ouvrages, dont 4.725 livres tirés à plus de 14,5 millions d'exemplaires, et 1.118 disques mp3, CD, VCD, DVD ou de photos, outre des calendriers en différentes langues (français, anglais et langues de minorités ethniques telles que le Khmer, l'E De, le Gia Rai, le Ba Na...).

Ces dernières années, le Vietnam a accueilli plusieurs délégations religieuses étrangères et en a envoyé beaucoup d'autres à l'étranger afin d'échanger des expériences, tout en participant activement à plusieurs forums et conférences régionales et mondiales. Point particulièrement notable, les relations entre le Vietnam et le Vatican se sont considérablement améliorées.

Les succès obtenus au Vietnam en matière de protection des droits de l'homme, dont la liberté de religion, ont été reconnus par les religieux et les non religieux au Vietnam comme par l'opinion internationale. Un fait qui contredit toutes les calomnies des organisations et particuliers de mauvaise volonté, démontrant leur irréalité et leur dessein, qui est de saboter la paix et de porter atteinte à la souveraineté territoriale, à l'indépendance, à la liberté et au régime politique du Vietnam.

Pour certains fidèles et dignitaires religieux ayant abusé de la liberté de croyance et de religion pour protester contre le Vietnam et qui ont été sanctionnés selon la loi, les forces hostiles ont régulièrement cherché à dénaturer la situation pour accuser calomnieusement les autorités vietnamiennes de les avoir arrêté pour des motifs religieux et demander leur libération. De telles prétentions sont contraires au droit international, car ils constituent une ingérence dans les affaires intérieures du Vietnam.

Ces dernières années, la réalité montre que la volonté d'aller ensemble avec la Nation dans le cadre du Renouveau était la tendance majeure dans les activités des fidèles et des dignitaires religieux.

Il demeure cependant certains dignitaires religieux qui ont violé la loi, incitant les fidèles à causer des troubles à l'ordre social, à s'opposer aux personnes dépositaires de l'autorité publique, à l'application des politiques et des lois de l'Etat, et à compléxifier la situation dans certaines localités. Ces personnes ont été conseillées par les services compétents à renoncer à leurs actes, ce qu'elles n'ont pas fait, d'où poursuites en justice.

En réalité, personne n'est arrêté au Vietnam pour des raisons religieuses, les dignitaires et fidèles religieux sont des citoyens vietnamiens qui ont le devoir d'observer la loi vietnamienne. Comme tout citoyen enfreignant la loi, ils sont sanctionnés par la justice. Au Vietnam, tous les citoyens, sans distinction de religion, d'ethnie et de statut social, sont égaux devant la loi.

Le fait que certains pays se soient donnés licence de prendre des lois sur la situation religieuse au Vietnam est non seulement contraire au droit international en constituant une intervention dans les affaires intérieures du Vietnam, mais donne aussi une "autorisation" aux organisations et individus de mauvaise foi d'exploiter ces lois pour saboter le Vietnam sur le plan de la démocratie et des droits de l'homme.

Dans le cadre de leur complot dit d'"évolution pacifique", les forces hostiles ont considéré la religion comme un outil majeur et sensible pour saper le Vietnam en évoquant démocratie et droits de l'homme, entraîner une instabilité sociopolitique, et inciter la population à s'opposer aux autorités en vue de détruire le rôle de direction du Parti et le régime socialiste au Vietnam. Cependant, grâce aux préconisations, lignes et lois justes du Parti et de l'Etat, ces complots ont et échoueront tous. -VNA